Le parc du Serengeti en Tanzanie, la beauté à l’état sauvage

Le parc national du Serengeti est un grand parc national situé au nord de la Tanzanie (Afrique de l'Est) qui s'étend sur 14 763 km2. C'est le second parc animalier d'Afrique ; environ quatre millions d'animaux dont plus de 400 espèces d'oiseaux y sont présents. Il est surtout connu pour ses deux migrations annuelles de millions de gnous, zèbres et gazelles de Thomson...


Le parc du Serengeti et la zone de conservation du Ngorongoro constituent un environnement de rivières et de lacs, favorable aux gnous qui y sont très nombreux. On estime leur nombre à près de deux millions. Réfugiés au Kenya pendant la saison sèche, ils reviennent avec la pluie et l'on peut voir de longues processions d'animaux en quête d'herbe fraîche. Cette migration annuelle est le phénomène naturel marquant de ce parc. 

Outre les gnous qui dominent en nombre, sont également représentés les cinq espèces que constituent les Big Five (nom donné à cet ensemble d'espèces par les chasseurs dans les safaris africains au cours du xxe siècle) que sont le lion, le léopard, l'éléphant, le rhinocéros (en faible nombre) et le buffle africain (Syncerus caffer). Le parc abrite aussi des hyènes, des guépards, des zèbres, des rapaces, et de nombreuses autres espèces. Cette profusion d'animaux a généré une économie locale tournant autour de ce que l'on appelle parfois l'écotourisme et la Tanzanie est aujourd'hui très attentive à exploiter de manière rationnelle cette richesse locale à la fois par des politiques de protection et une taxation spécifique des activités touristiques. 

Près du parc se trouve Olduvai Gorge, où de nombreux fossiles et vestiges humains ont été exhumés. Le parc est également contigu à l'aire de conservation du Ngorongoro, et est une partie du grand écosystème du Serengeti. Il est listé par l'UNESCO comme patrimoine mondial. L'entité administrative pour tous les parcs de Tanzanie se nomme Parcs Nationaux de Tanzanie (Tanzania National Parks, ou TANAPA). 

Myles Turner fut un des premiers gardiens du parc, on lui doit les premières mesures contre le braconnage. On trouve dans son autobiographie Mes années au Serengeti (My Serengeti Years) une intéressante histoire des débuts du parc. 

Le Serengeti a été un des lieux où se sont révélés des photographes animaliers reconnus internationalement comme Yann Arthus-Bertrand et il est aujourd'hui le lieu de rendez-vous de nombreux photographes amateurs ou professionnels en quête de safari photo. De nombreux documentaires animaliers destinés à la télévision y sont tournés.

Populations d'herbivores
Gnous : 1 600 000
Gazelle de Thomson : 300 000
Zèbres : 250 000
Impalas : 120 000
Buffles : 100 000
Gazelle de Grant : 30 000
Topis : 30 000
Bubales : 20 000
Elands : 13 000
Girafes : 12 000
Éléphants : 2 100

Populations de carnivores
Hyènes : 7 500
Lions : 3 000
Guépards : 350

Le léopard, constitue une population extrêmement difficile à recenser, car l'animal est très discret. Il se camoufle et habite les arbres et les rochers. Il s'adapte à différents biotopes (les zones accidentées, montagneuses, boisées, les rivières, lacs et savanes d'acacias). D'après des recherches, le léopard reste abondant dans le parc national du Serengeti. 

Le parc national du Serengeti est le seul parc de Tanzanie où les guépards et les léopards peuvent facilement être aperçus lors dessafaris photos. Il y a très peu de chance d'apercevoir ces deux espèces dans les autres parcs. 

Études et recherche
Un très grand nombre de films et d'études ont porté sur le parc national.

Un grand projet de recherche, intitulé « Lier la biodiversité, les fonctions et services écosystémiques dans la région du Serengeti-Mara, en Afrique de l'Est" est financé par l'Union européenne. Il implique une centaine de scientifiques (démographes, écologues, épidémiologistes, écoépidémiologistes et praticiens des sciences humaines et sociales) et doit produire en 2015 le bilan de la situation globale du Serengeti. Les chercheurs sont pour la plupart de 13 établissements de recherche situés au Kenya, en Tanzanie, au Danemark, en Norvège, en Allemagne, en Écosse et aux Pays-Bas.

Ce projet est piloté par Eivin Røskaft (Professeur de biologie à l'Université norvégienne des sciences et de technologie (NTNU) selon qui « dans le pire des cas, le Serengeti pourrait disparaître complètement en quelques décennies ». Ces scientifiques auront à faire le point sur les tendances et modifications démographiques (croissance de la population, la fécondité et la mortalité) et écopaysagères, leurs effets sur les cycles de vie des gnous, zèbres, impalas et des chiens sauvages africains. Ils évalueront aussi les changements dans la prévalence de maladies telles que le paludisme, la maladie du sommeil car propagées par des vecteurs biologiques pouvant être influencés par les changements environnementaux (respectivement moustique et mouche tsé-tsé dans ce cas), et les changements climatiques peuvent modifier le mode de transmission de la maladie.

Des étudiants de niveau maîtrise et des doctorants se joindront à l'équipe de recherche, dont plusieurs viennent de Tanzanie. Ce travail vise aussi à « renforcer l'expertise en Tanzanie », y compris au niveau des habitants qui sont les premiers concernés par ces ressources naturelles encore abondantes, précise Røskaft.

Photo : Gudkov.Andrey - Fotolia.com.

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