Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E

Henry Cavill (MAN OF STEEL), dans le rôle de Napolen Solo, et Armie Hammer (THE SOCIAL NETWORK), dans celui d'Illya Kuryakin, se donnent la réplique dans THE MAN FROM U.N.C.LE. de Guy Ritchie, relecture de la célèbre série télé des années 60. Au début des années 60, en pleine guerre froide, AGENTS TRÈS SPÉCIAUX – CODE U.N.C.L.E. retrace l'histoire de l'agent de la CIA Solo et de l'agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s'engagent dans une mission conjointe : mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Pour l'heure, Solo et Kuryakin n'ont qu'une piste : le contact de la fille d'un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d'infiltrer l'organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire...  

Note de production
AGENTS TRÈS SPÉCIAUX – CODE U.N.C.L.E. est une œuvre à part entière. Mais ceux qui connaissent le feuilleton, comme Ritchie, Wigram et les producteurs John Davis et Steve Clark-Hall, étaient ravis de rendre hommage à une série qui a emballé les téléspectateurs et les passionnés d'espionnage des deux côtés de l'Atlantique au milieu des années 60. "Quand j'étais gamin, ces personnages étaient les mecs les plus géniaux qui soient, et ils avaient des gadgets et des armes qui nous faisaient rêver", signale Davis qui a grandi aux États-Unis.

"Ils bossaient pour une organisation secrète internationale qui œuvrait en coulisses pour protéger le monde, comme une sorte d'ONU de l'espionnage, et j'adorais ça".

Lui-même fan de la série, Hugh Grant, qui interprète l'énigmatique Waverly, ajoute :

"J'avais une petite voiture qui s'inspirait du feuilleton. Je crois qu'en appuyant sur un bouton, le toit s'ouvrait et le véhicule se transformait en machine de guerre. Je l'ai peut-être encore aujourd'hui".

Si les récits d'espionnage et les missions secrètes continuent à fasciner les nouvelles générations, c'est sans doute parce que l'histoire et la politique obéissent à des cycles.

"Sans pousser trop loin l'analyse, quand on parle de l'affaire Snowden ou des révélations spectaculaires récentes sur les écoutes, on se rend compte que ça captive toujours autant les gens", indique Clark-Hall. "C'est lié aux trahisons qu'implique l'espionnage et aux réseaux d'alliances complexes dans lesquels les États se retrouvent sans savoir à qui se fier. À plusieurs égards, le monde actuel fait écho aux tensions des années 60 qui sont au cœur du film".

En outre, Jeff Kleeman et David Campbell Wilson, coauteurs du scénario, étaient séduits par le charme persistant de "ces agents solitaires et audacieux qui affrontent des puissances redoutables et restent élégants en toutes circonstances. La singularité des films d'espionnage, ce sont leurs héros qui sont régulièrement contraints de s'appuyer sur leurs armes secrètes : l'intelligence, l'ingéniosité et l'agilité d'esprit".

Pour le réalisateur, l'essentiel – outre le sens aigu de la répartie de ses deux acteurs principaux et leur placidité inébranlable – est "l'équilibre entre le suspense, les enjeux dramatiques, l'action et une certaine délicatesse. C'est la juxtaposition de différentes ambiances que je trouve innovante et stimulante", dit-il, précisant qu'il réalise le genre de films qu'il aime en tant que spectateur : l'humour qui affleure naturellement est un élément essentiel de son cinéma. "Je ne cherche pas non plus à faire une pure comédie", reprend-il. "Ce qui m'intéresse, c'est la plus grande palette d'émotions. On commence par écrire des scènes empreintes d'une certaine gravité, et puis le jour du tournage, l'humour s'impose et le côté sérieux s'estompe". "On avait de formidables acteurs, à commencer par Henry, Armie, et Alicia dans le rôle de Gaby", poursuit-il. "L'alchimie a très bien fonctionné entre les deux garçons et Alicia est une comédienne exceptionnelle. Sans parler du fait qu'ils ont bossé dur : ce n'était facile ni sur le plan psychologique, ni sur le plan physique. Un tournage est un travail d'équipe et je tiens à ce que les comédiens s'approprient leurs dialogues. Certes, le réalisateur a l'avantage d'avoir plus de recul et les acteurs doivent lui faire confiance, mais je suis toujours preneur des bonnes idées, d'où qu'elles viennent. Tant que cela ne nous retarde pas – et c'est rarement le cas – , je suis ouvert à toutes les propositions".

"C'est formidable de sentir qu'ensemble, on va plus loin que ce que suggère le scénario", note Alicia Vikander. "On en vient à mieux cerner son personnage parce qu'on ne se focalise pas uniquement sur ce que ses partenaires vont dire mais sur ce qu'ils peuvent dire potentiellement".

Cavill, dont la motivation première était la présence de Ritchie au générique, confirme : "Ses films sont formidables et son approche de la mise en scène n'appartient qu'à lui. Il ne nous fait pas répéter à l'excès, si bien que lorsqu'on débarque sur le plateau, on a un vrai sentiment de fraîcheur". "C'est grâce à ça qu'on garde l'esprit vif", signale Hammer qui ne voulait pas manquer l'occasion de tourner sous la direction de Ritchie. "Il faut bien apprendre son texte et se montrer prêt à tout car rien n'est figé à l'avance. Je pense qu'il fait en sorte d'avoir une bonne ambiance sur le plateau parce qu'on obtient le meilleur de chacun quand les acteurs ont l'esprit libre et que tout est fluide. Cela instaure un espace propice aux idées novatrices et c'est ce que Guy cherche à cultiver sur le tournage".

Espionnage de Guy Ritchie. 4 étoiles AlloCiné.

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