Jerseys Boys de Clint Eastwood

Quatre garçons du New Jersey, issus d'un milieu modeste, montent le groupe The Four Seasons qui deviendra mythique dans les années 60. Leurs échecs et leurs succès sont ponctués par les tubes emblématiques de toute une génération, à l'instar de "Sherry", "Big Girls Don’t Cry", "Walk Like a Man", "Dawn", "Rag Doll", "Bye Bye Baby", "Who Loves You" et bien d'autres encore.  Ces standards sont aujourd'hui repris par les fans de la comédie musicale qui triomphe à Broadway depuis huit ans et qui a connu une tournée mondiale à succès...

Notes de production
On connaît tous les chansons. On connaît tous la musique. Mais peu sont ceux qui connaissent l'histoire.  JERSEY BOYS retrace l'ascension et le déclin du groupe de rock légendaire The Four Seasons, rappelant au public pourquoi ses chansons se sont inscrites dans l'inconscient collectif – dont certaines depuis plus d'un demi-siècle –, mais révélant également la genèse surprenante de ce groupe typiquement américain, en apparence sans histoire. Le film s'inspire de la comédie musicale, lauréate d'un Tony, qui a touché le public du monde entier : "Jersey Boys" s'est imposé comme l'un des spectacles de Broadway à la plus grande longévité et a triomphé dans la plupart des villes où il s'est joué, aux États-Unis et ailleurs. Désormais, grâce à son adaptation pour le cinéma, Clint Eastwood a réussi à transposer les moments d'émotion et les séquences musicales dans un film destiné à un plus grand nombre de spectateurs encore.

Le cinéaste, qui coproduit également le film avec Graham King et Robert Lorenz, souligne que c'est la dramaturgie qui, au-delà des costumes d'époque et des mélodies, l'a séduit. "J'ai toujours apprécié la musique des Four Seasons, si bien que j'étais sûr que j'aurais du plaisir à m'y replonger, mais ce qui m'a surtout intéressé, c'est la manière dont ces jeunes délinquants, qui n'ont pas eu toutes les chances au départ, ont connu un immense succès", dit-il. "Ils évoluaient dans un milieu proche de la mafia, et se comportaient en malfrats à la petite semaine. Certains avaient même purgé des peines de prison. Et puis, ils ont été sauvés par la musique : cela leur a donné une raison de se battre et de s'en sortir".  Le producteur Graham King estime qu'il a dû voir "Jersey Boys" sur scène une bonne trentaine de fois, mais ajoute qu'il ne lui a pas fallu aussi longtemps pour déceler le potentiel cinématographique du spectacle. "J'en suis tombé fou dès que je l'ai découvert", affirme-t-il.

"Pour quelqu'un comme moi, qui aime produire des films du genre des INFILTRÉS et THE TOWN, c'était le projet idéal puisqu'il mêle la dimension mafieuse aux chansons de l'époque. Il y avait tous les bons ingrédients d'un film formidable".

De toute évidence, l'élément le plus caractéristique de la musique des Four Seasons était la voix haut perchée de Frankie Valli. John Lloyd Young, lauréat d'un Tony pour son interprétation du célèbre chanteur, endosse de nouveau son rôle dans le film : "Les chansons font partie intégrante de la culture de l'époque, mais les paroles touchent encore un très large public d'aujourd'hui et les mélodies sont entêtantes", dit-il. "Mais, à mon avis, c'est la part d'ombre de leur ascension qui est aussi fascinante. C'étaient des petits gars du New Jersey, bagarreurs et agressifs, qui poursuivaient un rêve, et qui ont su puiser leur énergie dans le monde de la rue et la transformer en phénomène musical. C'est, au fond, l'histoire d'une fulgurante réussite sociale".

"Frankie Valli m'a raconté que le fait de devenir chanteur, quand on venait de ces quartiers, à cette époque, était difficile", constate Eastwood. "Même lorsqu'ils se contentaient de chanter dans la rue, ils subissaient pas mal de moqueries… jusqu'à ce qu'ils deviennent célèbres, évidemment. Mais ils ont dû faire preuve d'une sacrée persévérance avant d'y arriver".

Robert Lorenz renchérit : "Leur combat n'a pas pris fin au moment où ils ont commencé à avoir du succès. L'argent et la célébrité ont engendré d'autres problèmes, d'ordre personnel et professionnel, auxquels ils n'étaient pas préparés. Ils ont cherché à fuir leur quartier, mais ils se sont rendu compte qu'ils ne pouvaient pas totalement échapper à son emprise et à son influence sur leur personnalité".

"La juxtaposition de leur musique et de leur parcours est sidérante", indique Rick Elice, coscénariste – avec Marshall Brickman – du film, et coauteur du livret de la comédie musicale qui lui a valu une nomination au Tony. "Les chansons sont des grands standards de la pop, pleins d'optimisme, alors que ces gars venaient d'un quartier très dur, où ils ont forgé des liens en acier trempé. Ils n'appartiennent pas à la même famille, mais ils sont aussi soudés – et ont des rapports parfois aussi complexes – que si c'était le cas. On voulait que le scénario raconte leur histoire de manière convaincante, et que leurs chansons ponctuent leur parcours comme autant de repères marquants". 

Biopic amércain de Clint Eastwood avec Christopher Walken.

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