|
Le baobab africain : un arbre mythique Le baobab africain (Adansonia digitata) est la plus connue des huit espèces de baobab. Sacré pour plusieurs cultures, c'est aussi un arbre à palabres qu'il est malvenu ou sacrilège de couper. C’est l’arbre typique de l’Afrique tropicale sèche et l’emblème du Sénégal… Le nom de baobab vient de l’arabe bu hibab, fruit à nombreuses graines. En effet, chacun de ses fruits ovales contient souvent plusieurs centaines de graines. Description Adansonia digitata a un caractère botanique unique dans le genre Adansonia : des fleurs blanches pendantes, au contraire des autres espèces à fleurs érigées. L’écorce est fibreuse, grise et lisse, quelquefois irrégulièrement tuberculée. Elle a la particularité de pouvoir se régénérer. Le bois est mou et spongieux. Les fleurs blanches et pendantes, semblables à celles des hibiscus, sont suspendues au bout d'un long pédoncule. La floraison a lieu durant les deux premiers mois de la saison des pluies. Le fruit du baobab (pain de singe) se présente sous une forme oblongue d'environ 100 mm de diamètre et 200 mm de long. Il contient des graines enrobées d'une pulpe déshydratée. Pollinisation par les roussettes Longévité Distribution Utilisations Alimentation Fruits Les fruits du baobab sont comestibles. Leur goût acidulé plaît aussi bien aux humains qu'aux singes (d'où leur appellation de "pain de singe"). Ils sont très riches en vitamines B1 et C et contiennent deux fois plus de calcium que le lait. Les graines du baobab se consomment grillées. Elles sont très nourrissantes3. On s'en sert également pour remplacer le café. On en extrait encore une huile alimentaire. La pulpe des fruits frais ou séchés mêlée à de l'eau fournit une boisson rafraichissante appelée bouye ou jus de bouye. Depuis juillet 2008, le fruit est autorisé à la vente par la Communauté européenne (cette autorisation est obligatoire depuis 1997 pour tout produit alimentaire non déjà couramment consommé en Europe). Racines, turions. Les jeunes pousses et les racines des jeunes plants sont consommées comme des asperges. Feuilles La feuille de baobab riche en protéines et minéraux (calcium, fer, potassium, magnésium, manganèse, phosphore et zinc) se consomme en bouillie. Au Sénégal, le "lalo" est une poudre de feuilles de baobab séchées que l'on incorpore aux céréales ou aux sauces, notamment lors de la préparation du couscous de mil. Du côté de Kayes (au Mali), les enfants emploient parfois les graines comme bonbons en raison de la saveur acidulée de la pulpe. Médecine traditionnelle Fruit - La décoction de la pulpe sèche du fruit (jus de bouye) est utilisée comme antidiarrhéique pour ses propriétés astringentes (Afrique de l'Ouest, Afrique australe). Elle est également utilisée comme fébrifuge et dans l'hémoptysie. Feuille La feuille est utilisée en décoction dans des tisanes médicinales et contre le paludisme. Écorce L'écorce a été utilisée comme fébrifuge. Divers - Au Mali, au Pays dogon, le fruit séché du baobab est transformé en "maracas" après l'avoir percé de petits trous et décoré au fer rouge. Le bois - Le bois est trop mou et gorgé d'eau pour être utilisé. Texte sous licence CC BY-SA 3.0. Contributeurs, ici. Photo : Ferdinand Reus Pour vous organiser un voyage au milieu des baobabs, un tour operator : 93400 - QUARTIERS DU MONDE http://www.quartiers-du-monde.com Voir toutes les newsletters : www.haoui.com Pour les professionnels : HaOui.fr |