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Le «crowdfunding» ou comment lever des fonds grâce à Internet Les start-up pourront lever, de façon simplifiée, jusqu’à 1 million d’euros auprès du public grâce au crowdfunding. Le financement participatif ou crowdfunding est un mécanisme de financement innovant qui permet de récolter des fonds auprès d’un large public en vue de financer un projet créatif ou entrepreneurial qui fonctionne le plus souvent via Internet. Il existe trois grandes catégories de plateformes de financement selon que celles-ci sont basées sur des dons, des prêts ou des investissements en fonds propres... Le nombre de plates-formes de crowdfunding proposant de mettre en relation, d’une part, des porteurs de projets en recherche de financement et, d’autre part, le public, est en plein essor en France. Ces initiatives qui offrent de nouvelles formes de financement, peuvent adopter différents schémas et proposer des services à géométrie variable. Avant de s’engager, le particulier désirant participer financièrement à un projet doit bien comprendre ce qui lui est proposé, ce qu’il est en droit d’attendre et les risques associés à sa participation au projet proposé. Définition Les différentes formes du crowdfunding - Il peut également permettre la souscription de titres (actions ou obligations), l’investisseur acquérant des titres de capital ou de créance émis par l’entreprise ainsi soutenue (crowdinvesting). - Il peut enfin revêtir la forme d’un don ou d’une contribution pouvant donner lieu à des contreparties en nature (CD, places de spectacles…) ou en numéraire (participation aux bénéfices éventuels retirés du projet financé…). Les règles applicables Les risques encourus - un risque de perte de tout ou partie du capital investi ou des fonds prêtés, notamment en cas de difficulté de l’entreprise émettrice ou emprunteuse ; - s’agissant de titres non cotés, des difficultés pour connaître la valeur de cession des titres ainsi qu’une absence de liquidité de ces titres générant des difficultés pour les céder (alors même qu’une durée de détention aurait été recommandée lors de la souscription) ; - l’absence de dépôt des fonds auprès d’un établissement contrôlé et le risque de détournement des paiements effectués par le biais de la plate-forme ; - l’absence de garantie quant à l’affectation des fonds collectées au regard du projet initial. En outre, lorsque la plate-forme ne relève pas d’un statut réglementé, rien ne garantit qu’une information claire, exacte et non trompeuse soit délivrée au public et, pour les particuliers désirant participer au projet proposé, que celui-ci soit adapté à leurs objectifs, à leur expérience financière et au niveau de risque qu’ils sont prêts à accepter. L’attention est donc appelée sur la nécessité pour les particuliers désirant participer financièrement à un projet de se renseigner, avant de s’engager, sur la nature de l’opération proposée ainsi que sur les obligations pesant sur la plate-forme de crowdfunding et sur le porteur de projet. En particulier, il semble opportun : - selon la nature des services fournis par le site Internet, de vérifier que l’organisme concerné figure bien sur la liste des prestataires autorisés à exercer en France : - le registre des agents financiers (Regafi) qui recense les entreprises, françaises ou étrangères, ayant obtenu un agrément ou une autorisation pour exercer des activités financières en France (https://www.regafi.fr) ; - le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (https://www.orias.fr) ; - en fonction du type d’investissement qui est proposé, de vérifier auprès de la plate-forme qu’un prospectus a été établi, ou qu’un cas d’exemption s’applique, et d’en prendre connaissance ; - de se renseigner sur les modalités de rachat ou de sortie de l’investissement. Photo : Fotolia.com Pour aider votre entreprise à initier une démarche de crowdfunding, des experts-comptables : 60270 - PATRICK GAUTIER EXPERTISE http://www.expert-comptable-chantilly-60.com Voir toutes les newsletters : www.haoui.com Pour les professionnels : HaOui.fr |