La restauration d'art, en savoir plus

La restauration en art englobe toutes les interventions et tous les traitements servant à rétablir un état historique donné et, par là, à améliorer la lisibilité et l'intégrité esthétique d'un objet ou d'un bâtiment ou, le cas échéant, rendre son utilisation à nouveau possible...

Histoire
En 1964 a lieu à Venise le IIe Congrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques. À cette occasion, une Charte dite de Venise est adoptée. Elle définit, sur le plan international, les grandes règles de la conservation et de la restauration du patrimoine monumental.

Le 11 juin 1993, l'assemblée générale de la Confédération européenne des organisations de conservation-restauration (ECCO) en adopte la définition suivant : « elle consiste à intervenir directement sur des biens culturels endommagés ou détériorés dans le but d'en faciliter la lecture tout en respectant autant que possible leur intégrité esthétique, historique et physique ». Selon l'ECCO, la restauration se distingue ainsi de la « conservation » matérielle, qui est « préventive » lorsqu'elle agit « indirectement sur le bien culturel, afin d'en retarder la détérioration ou d'en prévenir les risques d'altération en créant les conditions optimales de préservation compatibles avec son usage social », ou « curative » lorsqu'elle intervient « directement » sur lui « dans le but d'en retarder l'altération ».

Principes
Avant toute entreprise de restauration de tout ou partie d'un monument historique, il y a une étude archéologique du site. Comme pour l'archéologie classique, chaque modification, chaque élément (sol, enduit, papier peint, mur, porte) d'une construction est considéré comme une unité stratigraphique. La découverte par sondages de fresques médiévales dans une église (parfois recouvertes de plusieurs enduits accumulés au cours des siècles) fait appel à des techniques d'Archéologie du bâti. L'interprétation de ces œuvres et leur mise en perspective dans le contexte historico-religieux de leur époque nécessite de la part du restaurateur d'art des connaissances qui font de lui plus qu'un simple technicien.

Les écoles contemporaines de restauration mettent l'accent, dans leurs interventions, sur les principes de lisibilité, de réversibilité et de respect de la création originale.

La lisibilité implique que la partie restaurée puisse se distinguer de la partie originale, par la variation du rendu ou du matériau.

La réversibilité impose l'utilisation de techniques ou de matériaux qui puissent être éliminés dans le futur par une autre restauration. Le constat ayant été fréquemment fait des dégâts irréversibles causés à des œuvres par des restaurations antérieures mal conduites.

Le respect de la création originale interdit au restaurateur toute re-création d'un élément disparu sur lequel il ne dispose pas d'une documentation historique certaine.

Les formations actuelles de restaurateurs agréées par l'État3 comportent une formation scientifique approfondie (chimie, physique des matériaux,...) qui complète la formation d'histoire de l'art.

L'importance historique et patrimoniale d'une intervention de restauration implique une planification minutieuse. Le type de restauration, son étendue et ses buts sont définis en amont après collecte et analyse d'une documentation historique.

Cet examen, usuellement mené par une équipe pluri-disciplinaire, peut amener aussi bien à conserver l'aspect dégradé de l'œuvre avec une simple consolidation qu'à reconstituer l'intégrité des éléments.

Texte sous licence CC BY-SA 3.0. Contributeurs, iciPhoto : Fotolia.com - Pixarno

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