Le cloud, cœur de la nouvelle révolution industrielle ?

Internet, et aujourd’hui le « cloud », constituent une révolution industrielle et sociétale dont nous avons encore du mal à mesurer les conséquences actuelles et futures. Nous vivons au quotidien les impacts de cette « révolution ». En tant que consommateurs, nous les percevons souvent comme des progrès. En revanche, si nos revenus dépendent d’un modèle économique remis en cause par cette « révolution », nous pouvons alors nous retrouver projetés au bord de l’abîme. Jean-Michel Longo dirigeant de « gerermesaffaires » nous donne son point de vue…

« Force est de constater que cette « révolution » avance à marche soutenue et que, progressivement, ses impacts s’étendent à tous les secteurs, d’une façon de plus en plus universelle. Faisons un tour d’horizon rapide, bien que non exhaustif.

Le commerce de proximité : disquaires, librairies, agences de voyages, agences immobilières, distribution alimentaire etc…  ont été,  en quelques années, balayés par une lame de fond qui a vu de nouveaux acteurs les déposséder d’une large part de la relation à leurs clients.

L’industrie : le disque, la photo… certes, mais désormais sont concernés des secteurs beaucoup plus lourds, tels que l’automobile, aujourd’hui et demain la construction.  Des  géants tels que Kodak se sont faits disqualifier par une révolution à laquelle ils n’ont pas cru, d’autres comme Nokia se sont fait emporter par une vague qui un temps, avait fait leur réussite.

Les opérateurs télécoms : pourtant à la source d’une révolution qu’ils ont fait passer dans leurs tuyaux, se sont faits dépasser tels des apprentis sorciers. Leur modèle économique a été totalement mis à mal, et certains se sont retrouvés sous-traitants ou acteurs collatéraux de leurs nouveaux concurrents.

Les médias et la presse : ils vivent une crise sans fin, une éternelle remise en cause. La diminution de l’audience et de la diffusion obligent à courir après un nouveau modèle dont le point d’équilibre est sans cesse  repoussé.

La culture est également touchée. Le contenu de nos bibliothèques, de notre histoire, de notre littérature, traverse l’Atlantique pour se loger sur des serveurs localisés … on ne sait où, contrôlés par …  on ne sait qui.

L’hôtellerie indépendante est soudainement victime d’une vassalisation de start-up anglo-saxonnes âgées de quelques années. De chefs d’entreprises indépendantes, les hôteliers français  se sont retrouvés dans une situation de quasi sous-traitants de ceux qui leur ont « volé la relation client ».

L’ex N°1 mondial des constructeurs informatiques a dû abandonner ses usines pour « pivoter » son business model vers les services. Il a, par exemple, remporté un important marché dans la distribution de l’eau à Malte, secteur jusqu’ici chasse gardée des grands spécialistes de l’eau.

Que ce soit sur le terrain de la production ou sur celui de la relation client, les modèles sont bouleversés et les cartes complètement rebattues. Depuis le début de ce siècle, les bouleversements sectoriels se succèdent. Chaque domaine touché voit ses acteurs brutalement contraints à choisir entre deux attitudes : soit le déni  et  l’inertie, soit l’adaptation drastique et risquée.

Les professionnels français de la comptabilité, du droit, du conseil et de l’accompagnement d’entrepreneurs ont évolué jusqu’ici dans un éco système. Cet éco système a perduré du fait de la « protection » constituée par l’exception juridique française.  Notre imbroglio juridico fiscal français (riche de 36 codes, fruit d’un génie administratif unique au monde), nos mannes de redistribution (formation professionnelle et autres aides typiques de notre pays)  ont organisé une bulle protectrice mettant une foule de libéraux à l’abri des remises en cause connues dans l’économie occidentale.  Cet état de grâce ne va plus perdurer très longtemps.

Le « parapluie anti bouleversements » sera  emporté, soit par la crise économique qui imposera une homogénéisation aussi soudaine que radicale du droit au niveau européen, soit par le problème de la dette qui mettra à mal une grande partie de nos équilibres financiers, soit enfin, par la puissance de la technologie, qui permettra à des acteurs venus d’ailleurs, d’intervenir avec des offres en rupture et des coûts de production très différents.

Face à ces bouleversements, comme cela s’est produit sur tous les autres fronts, les professionnels en place ont deux choix : ou celui de persister dans le déni et l’inertie, ou celui de se positionner dans une phase logique d’adaptation ultra rapide.

Le cloud bouleverse aussi bien la conception et la production, que la relation client. Celui  qui n’est pas un acteur du cloud au minimum dans l’une de ces étapes, est en situation critique de voir un nouvel arrivant lui substituer tout ou partie de son rôle.

La gestion de données pour autrui, nouveau métier dont « gerermesaffaires » décrit, et le savoir-faire, et la promotion, est une adaptation essentielle qui permet de se positionner au plus près du client tandis qu’il présente de nombreux avantages sur la baisse des coûts du conseil.

De très gros acteurs ont déjà identifié le rôle déterminant de la maîtrise des données. On peut accepter leurs offres, elles sont généralement séduisantes, et même gratuites. Cette gratuité apparente est destinée à transformer celui qui croit être acteur de sa liberté, en objet de ce qu’il représente au niveau d’une « multinationale » pouvant jouer sur différentes zones de droits.

Certains peuvent se croire non concernés par la détention et l’exploitation par autrui de leurs données. C’est faire confiance tout à la fois, à un environnement qui n’a encore quasiment aucun cadre juridique international, et à une compétition future dont on ne connait pas encore les règles.

C’est pourquoi  « gerermesaffaires  sas » propose à tous les acteurs du conseil qui le désirent, de participer à la construction d’une véritable filière indépendante du traitement des données personnelles, tant privées que professionnelles.

Nous avons l’occasion de pouvoir prendre une vague technologique au bon moment. Nous avons la possibilité de créer un nouveau métier, la gestion de données, source de diversifications et d’emplois pour de nombreuses personnes. Le déploiement de ce nouveau métier permettra de faciliter la transition numérique des dirigeants de TPE PME françaises qui sera un axe fort de l’amélioration de leur productivité de chef d’entreprise. Cette nouvelle filière offrira aussi, aux particuliers, les outils pour faire face à la complexité grandissante du monde moderne, et ce, dans une éthique concertée. »

Article rédigé par Jean-Michel Longo, dirigeant de « gerermesaffaires ».

Photo : Fotolia.com

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