Eloge du chat, de Stéphanie Hochet

Stéphanie Hochet quitte exceptionnellement le genre du roman pour nous raconter, dans un essai tout littéraire, comment le chat, animal jugé cruel, sournois et hautain est devenu l'un de nos préférés et un personnage omniprésent dans la littérature...

Véritable dieu pour les Égyptiens, qui lui donnèrent les traits de la déesse de la virginité, Bastet, aussi dangereuse que protectrice, le chat a vu son image évoluer au fil des siècles. En particulier en Occident, où il est passé du statut d'ami des sorcières, banni de la société, à l'utile chasseur de souris, pour finir en potentat domestique, adulé et sublimé dans de nombreuses oeuvres d'art. Animal flexible, qui a compris que la souplesse et la ruse étaient plus efficaces que la force, le chat a une position unique : mi- sauvage, mi- domestique, il profite autant de sa liberté naturelle que du confort de nos habitations modernes. À la fois indépendant et séducteur, sauvage et affectueux, le chat est paradoxal, tout comme le rapport que nous entretenons avec lui. Ne symbolise-t-il pas autant la sensualité que la mort -Eros et Thanatos-, suscitant ainsi un comportement toujours excessif, que ce soit l'opprobre ou l'idolâtrie ?

L'auteur
Stéphanie Hochet est née en 1975. Elle est l'auteur de neuf romans, dont Combat de l'amour et de la faim (Fayard, Prix Lilas 2009), La Distribution des lumières (Flammarion, Prix Thyde Monnier de la SGDL 2010) et Sang d'encre (Editions des Busclats, 2013). Éloge du chat est son premier essai.

Essai
Editions Léo Scheer
108 pages / 15 €


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