The Lunchbox

Ila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. Elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Le soir, Ila attend de son mari des compliments  qui ne viennent pas. En réalité, la lunchbox a été remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Comprenant qu’une erreur de livraison s’est produite, Ila glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l’espoir de percer le mystère…

Note du réalisateur, Ritesh Batra

Les «Dabbawallahs»

Les «Dabbawallahs» rassemblent environ 5000 livreurs de lunchboxes. C’est un métier qui se transmet de père en fils. Tous les matins, les Dabbawallahs amènent les plats chauds préparés par les épouses sur le lieu de travail de leurs maris, puis ils retournent les boîtes vides l’après-midi. Depuis 120 ans, ils ont permis à la population de Bombay de consommer des plats faits maison au bureau.

Ils se déplacent avec aisance à travers le réseau ferroviaire surchargé et les rues chaotiques de la ville. Les Dabbawallahs sont illettrés et emploient un système de codage complexe de couleurs et de symboles pour réussir à livrer les lunchboxes dans ce labyrinthe qu’est Bombay. L’Université d’Harvard

a étudié leur système de livraison et conclu que seulement une lunchbox sur un million n’était pas livrée à la bonne adresse. THE LUNCHBOX est le récit de cette exception.

Des mondes différents

Ila vit à Kandivili, un quartier où réside une classe moyenne Hindou conservatrice. Et Saajan habite dans le village de Ranwar, à Bandra, une zone plutôt chrétienne. Il était important pour le récit de montrer que ces deux personnages ne se seraient jamais croisés sans l’incident de la lunchbox, erreur de livraison ou petit miracle urbain. Il y a plusieurs Bombay à l’intérieur de Bombay. La diversité des mondes et des quartiers contribue à donner l’idée que, parfois, l’espoir vient d’endroits inattendus. Derrière les couleurs locales qui entourent les personnages, l’histoire comporte une part d’universel.

Tous deux ne sont pas à l’aise avec le temps présent, préfèrent les émissions TV des années 1980 et les vieux cafés iraniens de Bombay. Leur correspondance épistolaire a également un côté universel et nostalgique sur le passé. Le film est vraiment infusé de cette nostalgie pour les années 1980, à l’époque où j’ai grandi à Bombay.

Comédie romantique indienne de Ritesh Batra.

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