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2026 : vers une nouvelle équation des cotisations patronales


Déjà modifiée en 2025, la réduction générale des cotisations patronales connaîtra une nouvelle évolution au 1er janvier 2026. Inscrite dans la loi de financement de la Sécurité sociale, cette réforme modifie en profondeur le mécanisme d’allègement des charges sociales dont bénéficient les employeurs.

Fin des réductions spécifiques

Deux dispositifs disparaîtront dès 2026 : la réduction sur les cotisations patronales d’assurance maladie (actuellement fixée à 7 %) et celle sur les allocations familiales (3,45 %). Ces allègements ciblés seront donc supprimés. En contrepartie, la réduction générale sera réaménagée et deviendra le levier central d’allègement des charges patronales.

Une nouvelle formule de calcul

La méthode de calcul du coefficient de réduction sera modifiée. Sans entrer dans les détails techniques, il faut retenir deux éléments : le seuil minimal d’exonération restera fixé à 2 %, tandis que le plafond de réduction sera relevé pour atteindre environ 40 % du salaire brut, selon la situation de l’employeur. Concrètement, cela signifie que les entreprises continueront à bénéficier d’un allègement significatif, mais selon une logique différente de celle actuellement en vigueur.

Un champ d’application élargi

Jusqu’à présent, la réduction générale des cotisations s’appliquait uniquement aux salaires inférieurs à 1,6 Smic. À compter de 2026, ce plafond sera porté à 3 Smic. Ce changement majeur permettra d’intégrer un plus grand nombre de salariés au dispositif, offrant ainsi un soutien plus large aux entreprises, quel que soit leur secteur d’activité.

Une réduction dégressive selon le salaire

L’esprit de la réforme est clair : soutenir en priorité les bas salaires, tout en maintenant un allègement dégressif pour les rémunérations plus élevées. Au niveau du Smic, la réduction sera maximale, puis elle diminuera progressivement jusqu’à disparaître au-delà de 3 Smic, soit environ 5.400 € bruts mensuels en 2026. En pratique, un salarié rémunéré 1.900 € bruts par mois donnera lieu à une économie importante de cotisations pour son employeur, tandis qu’un salarié payé 5.000 € bruts engendrera encore un allègement, mais bien plus modeste.

Concrètement pour les entreprises

Cette réforme aura un impact direct sur la gestion de la masse salariale. Les entreprises qui comptent une forte proportion de salariés proches du Smic verront leurs allègements renforcés, ce qui devrait encourager les revalorisations salariales sur les plus bas revenus. Celles qui emploient davantage de profils qualifiés bénéficieront aussi d’une réduction, mais de moindre ampleur, désormais étendue jusqu’à 3 Smic. Dans tous les cas, il est recommandé aux dirigeants d’intégrer dès maintenant cette évolution dans leurs prévisions budgétaires pour 2026, afin d’anticiper au mieux son effet sur les charges sociales et sur leur compétitivité.

Source : entreprendre.service-public.fr. Photo : Hamonazaryan1 - Pixabay.

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