À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l’intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
Olivia Ruiz est une artiste protéiforme. Nous l’avons tous découverte jeune femme débordante d’énergie scénique, et malicieuse « femme chocolat ». Mais la môme Ruiz a grandi, et à chaque âge ses préoccupations. Couronnée en tant qu’auteure-compositrice-interprète, elle n’a cessé d’être là où l’on ne l’attendait pas, multipliant les moyens d’expression. Elle cherche. Elle expérimente. Elle explore. Elle apprend.
En 2016, elle concentre sur le thème de l’identité et de la migration le sujet de la tragédie musicale Volver, qu’elle coécrit avec le chorégraphe Jean-Claude Gallotta. Sa performance (danse et chant) est saluée par la critique. Derrière l’interprète de « Je traîne des pieds » ou d’« Elle panique » se cache une femme empreinte de ses racines cherchant depuis toujours à reconnecter les fils arrachés par l’histoire de l’exil. C’est le point de départ d’Olivia Ruiz pour proposer en 2020 la création originale « Bouches Cousues ». Un concert, une exposition photo, une programmation cinéma, des débats, autour des thèmes du déracinement et de la quête identitaire. En juin de la même année, Olivia publiera son premier roman « La commode aux tiroirs de couleurs » (JC Lattès/Le Masque).
Edition Latte. 208 pages. 19,90€.