La post intégration maillon faible des fusions-acquisitions

Le maillon faible des fusions-acquisitions est la post intégration. Selon des études publiées par des cabinets de conseil Internationaux, le taux d'échec constaté à l'occasion des opérations de fusions acquisitions est de l'ordre de 50%. Certains échecs sont restés célèbres...

Ainsi en 2001, le groupe de Media Time Warner a fusionné avec l'opérateur d'accès à internet AOL. En seulement 3 ans, la capitalisation boursière était tombée de 90 à 36 milliards de dollars. 

Plus récemment la fusion entre deux industriels du secteur de la téléphonie, Alcatel et Lucent s'est soldée par un échec sanctionné par la démission conjointe des deux Présidents. (Mr. Serge Tchuruk pour Alcatel et Mme Patricia Russo pour Lucent). Pour nombre d'analystes cet échec avait dramatiquement aggravé la situation d'Alcatel, qui est passé ultérieurement passé sous le contrôle de Nokia. 

Ainsi dans le cadre des fusions et acquisitions, quel que soit le schéma retenu, absorption, préservation ou symbiose, la phase d'intégration est critique. 

Dans le cadre des partenariats ou Joint Venture, la fusion peut entraîner l'arrêt des relations.  Il est donc nécessaire de veiller à la coévolution du partenariat. Afin qu'une fusion soit menée à bien il est nécessaire de respecter quelques règles de base :​​​​​​​ 

- Veiller à ce qu'il n'y ait ni vainqueur ni vaincu.

- Dédier à l'intégration une cellule fonctionnant en mode projet. Le top management portant moins d'intérêt à la fusion une fois l'opération achevée.

- Désigner un «officier de liaison» issu de «l'absorbante», et qui aura pour mission d'informer les équipes de «l'absorbée», de l'organisation de «l'absorbante» et des procédures qui y sont en place.

- Organiser des visites du siège de «l'absorbante» pour les équipes de «l'absorbée».

- Inviter rapidement les équipes de «l'absorbée» à des réunions initiées par «l'absorbante» de manières à créer un esprit de groupe. 

Ces recommandations de bon sens mettent en évidence la nécessité d'une approche personnalisée qui tient compte des différences culturelles lors des opérations d'acquisition. 

Gouvernance & Valeurs, spécialiste des fusions acquisitions
Dédié aux lignes de métier "Corporate finance" et "Corporate gouvernance", Gouvernance & Valeurs, déploie également 30% de son activité à l’international. Ses clients, issus de tous les secteurs d’activité, sont majoritairement des cédants ou repreneurs d’entreprises, des créateurs en phase de démarrage ou de développement, et des ETI... 

Confrontés à des problématiques complexes et à des prises de risque, ils ne disposent pas de l’expertise ni des ressources en interne leur permettant d’y répondre efficacement. Gouvernance & Valeurs les accompagne dans une approche sur-mesure, en même temps que globale. Autre facette complémentaire, Gouvernance & Valeurs intervient en Formation conseil pour des organisations diverses, de la PME au groupe international.  

Gouvernance & Valeurs est une structure agile et performante, fruit de la rencontre entre professionnels du conseil et de l’audit. Ses experts s’estiment et se connaissent depuis de nombreuses années. Issus des meilleures formations académiques, en même temps que dirigeants opérationnels de terrain, ils maîtrisent l’ensemble des phases stratégiques, financières et juridiques de chaque projet. Leurs clients bénéficient de la compétence d’un interlocuteur unique, qui pilote leur dossier, tout en restant adossé à une structure réactive. 

Pour accroître la performance de leur offre, ils collaborent avec des cabinets partenaires et des professionnels du chiffre, du droit et de la finance. En 2017, Gouvernance & Valeursa rejoint “Oui Global”, organisation internationale de cabinets de conseil, sélectionnés pour leur expertise et leur qualité. Ce réseau leur permet de démultiplier leur offre, notamment à l’international, tout en continuant à assurer à leurs clients une approche personnalisée et attentive. 

Qui est Bernard  Attali, dirigeant de Gouvernance & Valeurs ? 
Diplômé de Sciences Po Paris, de l’ESSEC, de l’Institut de Haute Finance (IHFI), titulaire d’un Master de droit des affaires de Paris II Panthéon ASSAS, d’un Master de Contentieux des Affaires de Paris I Panthéon Sorbonne et du DSGC, Bernard  Attali a un parcours en Audit, Finance et Fusions-Acquisitions riche et varié : Alcatel (Responsable Financier), Fiat (Responsable Administration et Contrôle), Tunnel sous la Manche Spie Enertrans (Finance Manager), Spie Batignolles (Audit Manager), Spie Trindel (Directeur Audit et Acquisitions), Spie SA (Directeur Audit et Maîtrise des Risques). 

Bernard  Attali intervient dans diverses universités et grandes écoles, tout en rédigeant régulièrement des articles et ouvrages spécialisés. Il publiera prochainement « Evaluation et transmission d’entreprise » et « Evaluation des actifs immatériels ». Cette activité passionnante contribue d’ailleurs au dynamisme du cabinet car elle  nourrit, actualise et enrichit sans cesse l’expertise du cabinet et qui en fait bénéficier ses clients lors de ses missions de conseil au sein d’entreprises ou d’organisations.

Source : Gouvernance & Valeurs.

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