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Cessation d’activité : les conséquences fiscales La cessation d'activité d'une entreprise peut résulter des causes diverses : départ en retraite, vente de l'entreprise, décès de l'exploitant. Quelles sont les incidences fiscales ?... L'imposition des derniers résultats - des bénéfices réalisés depuis la fin du dernier exercice clos jusqu'à la date de cession ou cessation ; C'est pourquoi vous devez télédéclarer, dans les soixante jours suivant la cessation, une dernière déclaration de résultats si vous relevez d'un régime réel (normal ou simplifié). Si vous relevez du régime des micro-entreprises, vous devez déposer uniquement, dans le même délai, une déclaration de revenus n°2042 et une déclaration complémentaire n° 2042-C PRO sur laquelle vous inscrivez le chiffre d'affaires réalisé jusqu'à la date de cessation. Lorsque la cessation est consécutive au décès de l'exploitant, les héritiers disposent de six mois pour déposer ces déclarations. Dans le cas où le résultat de l'exercice de cession ou cessation est déficitaire, si l'entreprise : - est soumise à l'IR, le déficit est imputable sur le revenu global de l'exploitant individuel dans les conditions de droit commun ; Une imposition parfois provisoire Des mesures en faveur des petites entreprises commerciales ou artisanales À condition que l'activité ait été exercée pendant au moins cinq ans, ces plus-values sont exonérées pour : - la totalité de leur montant, lorsque les recettes annuelles sont inférieures ou égales à 250 000 € (activités de ventes) ou 90 000 € (autres activités ou titulaires de bénéfices non commerciaux) ; - une partie de leur montant, lorsque les recettes sont supérieures à 250 000 € et inférieures à 350 000 € (activités de ventes) ou supérieures à 90 000 € et inférieures à 126 000 € (autres activités et titulaires de bénéfices non commerciaux). Le montant des recettes annuelles s’entend de la moyenne des recettes réalisées au titre des exercices clos au cours des deux années civiles qui précèdent la date de clôture de l’exercice de réalisation des plus-values. TVA, cotisation foncière des entreprises et cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) - n° CA3 (régime réel normal) dans les trente jours suivant la cessation ; Vous devez calculer la TVA sur toutes les opérations qui n'ont pas encore été déclarées à la date de cessation. Concernant la cotisation foncière des entreprises (CFE), c'est la date de cessation qui détermine la façon dont vous êtes imposé : - si vous avez cessé votre activité au 31 décembre, vous devez payer la totalité de la cotisation foncière des entreprises due pour l'année de cessation ; - en cas de cessation en cours d'année, vous pouvez demander à votre service des impôts des entreprises (SIE) une réduction de votre cotisation au prorata du temps d'activité. Concernant la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), vous devez souscrire de facon dématérialisée la déclaration de la valeur ajoutée et des effectifs salariés (formulaire n° 1330-CVAE-SD), la déclaration de liquidation et de régularisation (formulaire n° 1329-DEF) dans les soixante jours suivant la cessation. Taxes assises sur les salaires Si vous étiez assujetti à la taxe sur les salaires (TS), vous devez également souscrire de façon dématérialisée la déclaration annuelle de liquidation et de régularisation de la TS (formulaire n° 2502) dans les soixante jours de la cessation ou de la cession (ou dans les six mois du décès de l'employeur) et, au plus tard le 15 janvier de l'année suivante. Source : impots.gouv.fr. Photo : pathdoc - Fotolia.com. Pour accompagner les dirigeants pendant la phase de cessation de leur activité : Un avocat fiscaliste : 75017 - GORGUET HANS PROVOST AVOCATS ASS. http://www.avocat-fiscaliste-75008-paris.com Pour faire un audit patrimonial : 75017 - PROTEXIS http://www.assurance-de-la-personne-paris.com Des experts-comptables : 60270 - PATRICK GAUTIER EXPERTISE http://www.expert-comptable-chantilly-60.com Voir toutes les newsletters : www.haoui.com Pour les professionnels : HaOui.fr |