Les tendances du e-learning en 2016

Le e-learning en entreprise change à une vitesse vertigineuse. Des changements comparables à l’arrivée des ordinateurs sur les bureaux. À tel point, que d’aucuns s’inquiètent de notre capacité à accompagner ces changements. Toutefois, on peut constater que les tendances due-learning, ne concernent pas exclusivement la technologie, comme on pourrait le penser, mais également la stratégie et l’innovation...

L’arrivée d’un nombre considérable de nouveaux acteurs sur le marché des plateformes apprenantes – LMS (Learning Management System) – a fait croître l’offre de solutions. Ce qui ne simplifie pas la tâche des organisations, qui doivent faire un travail de plus en plus complexe quand au choix de la solution qui leur permettre d’assurer le déploiement et le suivi des apprenants selon les objectifs et les priorités qui auront été retenues. 

C’est notamment dans ce contexte particulier que des acteurs spécialisés, comme In Octavo Conseil, qui évolue dans l’univers du développement des compétences depuis 21 ans, trouvent leur légitimité, afin d’accompagner les organisations, quelle que soit leur taille, dans cette première phase d’analyse des besoins. 

La principale tendance pour 2016 demeure la mobilité. La technologie mobile a envahit l’univers du e-learning, en s’appuyant sur un phénomène nouveau : 84% des salariés utilisent le même appareil pour un usage personnel et professionnel. Nombre d’organisations y voient une formidable opportunité pour étendre l’accès aux ressources de formation. Avec un impératif néanmoins, quant au format des ressources qui doivent intégrer ces contraintes de formats de diffusion.

La réalité augmentée fait également son entrée dans l’univers du e-learning, tirée par les innovations mises en œuvre récemment dans le domaine médical, militaire ou spatial. 

La vente de contenus de formation hors entreprise est également un phénomène nouveau. La création de plateformes apprenantes ouvertes – portails - a donné la possibilité aux organisations d’amortir les coûts de création de ressources formatives en proposant celles-ci sur le marché, voire dans certains cas de générer de significatifs profits. Une perspective à considérer lorsqu’on se lance dans un projet digital. 

Quid du « Big Data » ?
Nouvelle terminologie à la mode, qui cache d’énormes changements présents et à venir. En effet, le volume considérable de données disponible permet aux acteurs de disposer de nouvelles données de ROI, mais surtout, les outils de reporting disponibles donnent des indications précieuses aux créateurs de ressources et aux organisations une nouvelle connaissance des usages des apprenants, temps passés, scores moyens, etc. Données qui peuvent être croisées entre elles afin de définir les nouvelles caractéristiques des ressources à venir. 

2016, le e-learning sera mobile ou ne sera pas
99% des « apprenants mobiles » sont convaincus que le format mobile a renforcé leur apprentissage.
80% des salariés utilisent leur smartphone au travail, ce qui n’est pas sans poser des problèmes de sécurité, que se sont attelés à résoudre les plateformes apprenantes.

Un simple constat, donne le vertige : il y a d’avantage d’appareils mobiles sur la planète que d’habitants sur terre. 

La place de la vidéo
75% des décideurs professionnels regardent des vidéos en relation avec leur métier chaque semaine.

Presque tous les moins de 25 ans – « Millenials » pour certains, « Génération Y » pour d’autres - espèrent trouver chez leur employeur un environnement d’apprentissage digital. 

E-Learning vs Micro Learning
La capacité d’attention chez l’adulte est tombée en quelques années à peine, en dessous de celle d’un poisson rouge, avec à peine plus de 8 secondes pour un individu, contre 9 secondes pour un poisson rouge. 

98% des « salariés mobiles » pratiquent le multi tâche. Une prise de conscience qui est en train de faire son chemin et contre laquelle les premières études commencent à apparaître, pour dénoncer une pratique qui ne semble pas si productive que cela. Mais nous aurons sans doute l’occasion de revenir sur ce sujet.

La taille des ressources a du s’adapter à cette nouvelle contrainte de mobilité. Les ressources pédagogiques « mobiles » doivent impérativement tenir compte de ces spécificités, avec des durées qui évoluent entre 1 minute et 5/6 minutes.  

Jouer c’est apprendre
Les récentes études portant sur des décideurs, révèlent que 61% de ces derniers font des pauses ludiques quotidiennement au bureau. 50% d’entre eux affirment même qu’ils le font afin d’être plus productifs. Un constat qui correspond parfaitement aux études nombreuses qui conseillent de faire des pauses régulières en faisant tout autre chose, afin de conserver une concentration maximum.

Près de 80% des apprenants affirment qu’ils seraient plus productifs si leur travail était plus ludique. À bon entendeur… 

Apprentissage informel, quel impact ?
80% de l’apprentissage professionnel s’inscrit dans un processus d’interactions entre les pairs, les experts et les managers. La place du 70/20/10, que nous avons traitée dans un précédent sujet, et sur laquelle nous reviendrons prochainement, s’inscrit dans l’ADN du salarié moderne.

67% des « salariés mobiles » utilisent les réseaux sociaux dans un objectif professionnel. 

En 2016 le e-learning poursuivra sa mutation, sous des formes diverses et variées certes, mais avec une constante, un engagement utilisateur toujours plus important et une formidable capacité d’analyse. Ne pas tenir compte de ces données significatives, risque de priver l’organisation d’un formidable levier de développement des compétences.

Article réalisé par In Ocatvo Conseil.

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