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Euro 2016 : le dispositif de sécurité... L’EURO 2016 de football se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet, dans dix villes : Lille, Lens, Paris, Saint-Denis, Lyon, Saint-Etienne, Bordeaux, Toulouse, Marseille et Nice. Pour la première fois, la compétition rassemblera 24 équipes pour 51 matchs. Elle attirera 2,5 millions de spectateurs dans les stades, plusieurs millions de supporters sont attendus sur notre sol, et l’EURO devrait rassembler, en cumulé, 8 milliards de téléspectateurs dans le monde. C’est donc un événement exceptionnel, qui se déroulera dans un contexte particulier lié à la menace terroriste. Il bénéficiera en conséquence d’un niveau de sécurité exceptionnel, véritable co-production entre l’État, les organisateurs et les villes-hôtes, mobilisés pour une sécurité optimale... L’engagement de l’État, ce sont plus de 77 000 personnels du ministère de l’Intérieur mobilisés : Les agents de l’État ne seront pas les seuls à être engagés dans la sécurité de l’EURO : 13 000 agents de sécurité privée seront déployés sur l’ensemble de la compétition, ainsi que 1 000 bénévoles des associations de secourisme. Les maires des villes-hôtes pourront par ailleurs mobiliser, s’ils le souhaitent, leurs effectifs de police municipale pour compléter le dispositif. Au total, ce sont donc environ 90 000 personnes, agents de l’État, des collectivités locales, personnels de sécurité privée et bénévoles, qui assureront ensemble la sécurité de l’EURO 2016. Les rôles de chacun ont été précisément et clairement répartis : à l’intérieur des stades, la sécurité est à la charge de l’organisateur, c’est-à-dire la société EURO 2016 SAS. Les Postes de commandements opérationnels (PCO), situés à l’intérieur des stades, constituent le point névralgique de coordination du service d’ordre mis en place pour chaque rencontre. À l’extérieur des stades, des effectifs de police et de gendarmerie seront pré-positionnés à la périphérie des enceintes, pour y assurer l’ordre public et être en mesure d’intervenir. L’organisation et la sécurisation de ce que l’on appelle « les fan zones » (lieux officiels de retransmission publique des matchs de la compétition sur des écrans géants, situés dans les villes-hôtes), sont quant à elles à la charge des collectivités territoriales qui les accueillent. Les fan zones seront des sites nécessairement clos, soumis à des contrôles d’accès, et installés dans des emplacements choisis par les collectivités elles-mêmes, en étroite concertation avec les préfets. Les forces de l’ordre en assureront la protection périphérique. Enfin, la sécurité intérieure des camps de base des équipes, comme des hôtels de transfert, sont à la charge de chacune des équipes nationales et de l’organisateur, tandis que la protection extérieure est prise en compte par les forces de sécurité intérieure. Ce dispositif est conçu pour anticiper, prévenir et le cas échéant réagir tant à la menace terroriste qu’à d’éventuels débordements et violences des hooligans. Au cours des deux derniers mois, près de 30 exercices de simulation se sont déroulés sur le territoire national pour préparer les policiers de terrain, les forces d’intervention et les secours. Une cellule d’analyse des risques sera activée 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pour fournir, en temps réel, un état des différentes menaces, sur les lieux des matchs eux-mêmes mais aussi sur les autres sites susceptibles d’être concernés. Mobilisation générale, répartition précise du rôle de chacun des acteurs de la sécurité, publics et privés, anticipation pour prévenir au maximum les menaces : toutes les précautions sont prises, pour assurer la protection de tous. État, villes-hôtes, organisateurs partagent un même objectif : que cet EURO 2016 de football soit une réussite en terme de sécurité, pour qu’il soit un plein succès sportif, et reste ce qu’il doit être : une fête. Photo : Oakozhan - Fotolia.com. Des spécialistes de la sécurité : 91080 - AS2PM http://www.as2pm.fr Voir toutes les newsletters : www.haoui.com Pour les professionnels : HaOui.fr |