Décroissance économique : une réponse au dérèglement climatique ?
Face au dérèglement climatique, lié pour certains à l’activité de l’homme, de nombreuses voix s’élèvent pour prôner la décroissance économique. Ses partisans affirment que la recherche d’une évaluation de l’évolution des richesses, liée aussi bien à des besoins politiques que scientifiques, a conduit les économistes à créer des indicateurs ne prenant en compte que les aspects mesurables des richesses qui sont unifiées à travers leur équivalence monétaire. Les tenants de la décroissance arguent que la mesure du PIB est une mesure abstraite ne prenant pas en compte le bien-être des populations ni la pérennité des écosystèmes....

En effet, de nombreux éléments de la richesse ne sont pas pris en compte dans la mesure du Produit Intérieur Brut : les ressources naturelles, mais aussi les loisirs non marchands, les activités sociales et politiques qui représentent des déterminants importants de la qualité de vie perçue. Réciproquement, certaines activités sont prises en compte dans la mesure du PIB, qui sont pourtant généralement perçues comme n'allant pas dans le sens de « l'utilité et la jouissance de l'espèce humaine ». L'exemple souvent repris dans la littérature sur la décroissance est l'exemple économique classique, critiqué par Frédéric Bastiat dans son sophisme de la vitre cassée, mis en lumière par John Maynard Keynes et repris par Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice.
De ces décalages entre le concept de richesse et sa représentation par le PIB, il peut résulter des critiques sur les moyens de mesure de la richesse plutôt qu'à la notion de croissance elle-même. Elles ne forment cependant pas l'intégralité des approches discutées dans le cadre de la décroissance puisque d'autres sont fondées sur la critique, à la fois plus radicale et plus générale, de l« 'invention de l'économie ». Une partie de la mouvance de la décroissance propose de « sortir de l’économie » et remet en cause les catégories de base de l’économie : les « besoins », les « ressources », la « rareté », la « valeur », la « richesse » , etc.
Décroissance et développement durable La décroissance s'oppose au productivisme proposé comme modèle depuis l'ère industrielle. Elle s'oppose donc en partie au développement durable lorsqu'il est défini comme nécessitant une croissance durable ou continue des facteurs de production matérielle et des échanges de biens et de produits financiers.
Pour les partisans de la décroissance, une société qui consomme toujours plus de ressources ne peut pas être respectueuse de l'environnement et sera rapidement confrontée au manque de certaines ressources vitales. Ils estiment que pour être durable et soutenable sur une planète finie, le développement humain devra au contraire pouvoir se passer d'une croissance matérielle perpétuelle, au profit de réponses justes aux besoins matériels et sociaux. La critique de la croissance passe toutefois nécessairement par une réflexion sur ce qu'est le « progrès », qui comme le « développement », est une vision unidirectionnelle de l'histoire.
Ce productivisme est, depuis peu, partiellement remis en question par le « développement durable », concept qui est souvent vu par les partisans de la décroissance comme un oxymore : ceux-ci soutiennent qu'avec les déséquilibres qu’il entretient, le développement ne peut pas être durable. La croissance économique pourrait cependant être conjuguée avec une diminution des ressources naturelles consommées si l'intensité énergétique diminue plus vite que l'économie ne croît.
Équilibres Nord-Sud Certains tenants de la décroissance envisagent une croissance pour les zones peu développées et les communautés et individus les plus pauvres, mais considèrent que le processus n'est pas « durable ». Un développement durable impliquerait de toujours différencier le développement qualitatif et humain (le développement du bien-être, scolaire, culturel et de règles de fonctionnement communautaires harmonieuses, etc.) des aspects matériels limités par leur consommation de ressource. La biodiversité doit être préservée. Le développement devient alors nécessairement un « écodéveloppement » plus respectueux de l'environnement et de l'Homme (d'où les idées émergentes de haute qualité environnementale et d'écocertification plus ou moins bien appliquées selon les cas). Pour atteindre ce but :
- Il faut préserver les populations d'une conjoncture mondiale de fin des ressources vitales. La relocalisation des économies (priorité à la production et à la consommation locales et à la réduction des transports motorisés) en est un des moyens proposés.
- Il est nécessaire de faire profiter les zones pauvres des meilleures techniques et stratégies en matière d'efficacité énergétique et écologique.
- Des idées récemment reformulées, mais qui étaient embryonnaires dans l'écodéveloppement d'Ignacy Sachs ou de René Dumont puis de René Passet sont la notion de « remboursement de la dette écologique », voire d'une dette sociale, et une réduction partagée et équitable de l'empreinte écologique, dans une vision de développement solidaire.
- Exploitation des ressources des pays dits du Sud au profit de ceux dits du Nord, ressources énergétiques et minières, et ressources agricoles (cultures fourragères au détriment des cultures vivrières). Circuit économique parfois considéré comme « néo-colonial » ou « post-colonial ». Selon certaines extrapolations il faudrait entre 3 et 8 planètes Terre pour que la population mondiale puisse vivre à la manière d'un Européen.
- Répartition inéquitable de l'accès aux ressources et aux richesses produites dans les pays développés, et entre les pays développés et les pays en voie de développement.
- Déclin d'autres explications de la crise écologique, telles que le marxisme. Le fait que les pays se réclamant du marxisme ne protégeaient pas mieux la planète que les autres pays menait à la conclusion que le marxisme était incapable de proposer une solution à la crise écologique.
Technologie Un certain nombre de militants de la décroissance reprennent les thèses de Jacques Ellul, Anders et Illich. Ils ne visent pas la technique ou les machines en elles-mêmes mais le mythe du progrès technique et son fondement, la fameuse "recherche en toute chose du moyen absolument le plus efficace", quête qu'eux-mêmes considèrent comme l'expression de la volonté de puissance. Le sociologue Alain Gras, l'économiste Hélène Tordjman et l'historien François Jarrige (tous membres fondateurs de l'association Technologos, en 2012) affirment qu'il n'est guère possible de comprendre la société moderne sans une réflexion approfondie du processus technicien.
Les choix énergétiques Jacques Grinevald et Alain Gras affirment que les sociétés modernes se sont engagées dans un impasse quand elle elles ont fondé l'économie sur le moteur thermique. Un second niveau a été atteint quand elles se sont placées sous la dépendance du pétrole, dès les débuts du XXe siècle. En un peu plus d'un siècle, les humains ont pillé une partie considérable de l'énergie fossile qui s'était accumulée dans les sous-sols au fil des millénaires. Les décroissants considèrent la solution des technologies vertes comme une nouvelle "fuite en avant technologique" : censées remédier aux problèmes, elles perpétuent la prédation des ressources naturelles. Ainsi les métaux nouvellement utilisés - cobalt, indium, gallium, etc. et les terres rares – lanthanides… - qui exigent la destruction d'immenses zones. Le pic de pétrole n'est qu'un aspect de la situation, des pics de production seront bientôt franchis avec les composants électroniques, avertit l'ingénieur Philippe Bihouix.
La décroissance suppose un terme au mythe de l’innovation : les produits ne doivent pas être "nouveaux" mais simples, durables, recyclables, fabriqués en quantité nécessaire et suffisante, diffusés dans un périmètre limité (pour éviter les dépenses liées au transport) et surtout répondre à des besoins vitaux et non superflus.
Critiques sur le plan économique Pour la majorité des économistes actuels, que ce soit ceux d'orientation libérale ou keynésienne, la croissance économique permet la création de richesses, d'emploi, l'amélioration du niveau de vie, l'amélioration de l'éducation et des systèmes de santé et l'allongement de l'espérance de vie. Dans ce schéma, la décroissance va générer une récession et son corollaire : hausse du chômage, perte de pouvoir d'achat des ménages et violences sociales.
Autorégulation du marché La plupart des théories macroéconomiques privilégie une économie de marché, où « l'allocation des ressources est guidée par les mécanismes de prix », système d'allocation estimé bien plus efficace que celui géré par une autorité centralisée, car la production s'oriente dans le sens des préférences révélées par le système des prix. La recherche du profit pousse à financer des activités qui assurent la perpétuation de la croissance. Le capitalisme permet ainsi l'arbitrage vers des ressources plus abondantes ou vers d'autres biens, et signale par les prix du marché une ressource qui se raréfie. Toute manne financière procurée par la hausse des prix peut être affectée au financement de la recherche de nouvelles sources d'énergie et d'efficacité pour perpétuer la production et diminuer ses coûts. Ainsi le prix du pétrole, soumis à une demande soutenue et une offre limitée augmente, ce qui rend profitable l'exploitation de gisements qu'on avait auparavant ignoré car trop coûteux à exploiter (par exemple : gisement très profond ou situé dans une zone sans état de droit) ou la recherche relative à de nouvelles sources d'énergie.
Selon Robert Solow et Joseph Eugene Stiglitz, répondant directement au défi posé par la théorie de Nicholas Georgescu-Roegen, le capital et le travail peuvent se substituer aux ressources naturelles que ce soit directement ou indirectement dans la production, assurant la pérennité de la croissance ou tout du moins un développement durable.
Anti-malthusianisme Certains opposants à la décroissance l'assimilent à une forme de néo-malthusianisme économique, ou à une résurgence de formes antérieures du malthusianisme sous-tendant que la croissance est conditionnée par l'exploitation des ressources, les thèses « anti-malthusiennes » prônant au contraire que l'exploitation des ressources dépend du développement économique. Ainsi, l'économiste du développement et géographe Sylvie Brunel considère que le succès de la décroissance et du développement durable participe d'une « résurgence du malthusianisme ». Selon elle, le monde n'est pas près de manquer de ressources, « des réserves de production considérables existent, autant en augmentant les rendements [...] qu'en étendant les surfaces cultivées [...]. La planète est parfaitement capable de nourrir une population qui ne doublera plus jamais. Elle est en réalité loin d'avoir atteint sa ‘capacité de charge’ ».
Le milliardaire britannique Edward Goldsmith fut un ardent partisan de la décroissance ; il créa la revue L'Écologiste.
Raymond Aron rapporte dans ses Mémoires qu'une partie de la gauche dans les années 1950 accusait les capitalistes de refuser la croissance qui mettrait en danger leur position.
Contestation de l'épuisement des ressources Un des présupposés essentiels de la décroissance est que le monde manquera de matières premières et qu'il faut donc en limiter l'usage. Cette façon de poser le problème est fortement critiquée par le « Prix Nobel » d'économie Robert Solow. Selon lui, se demander quelle quantité de tel ou tel produit nous pouvons nous permettre d’utiliser est « une façon étroite et préjudiciable de poser la question ». Ce qui est important, c'est le capital humain, la capacité des hommes à inventer de nouvelles solutions : « Il est très facile de substituer d'autres facteurs aux ressources naturelles, il n'y a donc pas de 'problème' de principe. Le monde peut, en fait, se débrouiller sans ressource naturelle, donc l'épuisement n'est qu'un événement, pas une catastrophe. » Toutefois Solow est partiellement revenu sur ce point de vue en déclarant qu'« il est possible que les États-Unis et l'Europe se rendent compte que ... soit la croissance continue sera trop destructrice pour l'environnement et qu'ils sont trop dépendants de ressources naturelles rares, soit ils feraient mieux d'utiliser l'augmentation de la productivité sous forme de loisirs. »
Bjørn Lomborg reprend cette analyse en soulignant également la difficulté de se mettre d'accord sur l'importance d'une éventuelle réduction. Quelle que soit cette baisse, les ressources finies s'épuiseront dans le schéma intellectuel de la décroissance. Il réaffirme également l'importance du progrès et de l'inventivité de l'esprit humain, accusant les partisans de la décroissance d'irresponsabilité en faisant selon lui l'apologie d'une société primitive. Lomborg écrit ainsi : « Si notre société, qui a épuisé le pétrole et le charbon, a simultanément mis au point un nombre considérable de connaissances, de capital et de moyens techniques afin d’être en mesure d’utiliser d’autres sources d’énergie à moindre frais, c’est un acte plus responsable que de laisser l’énergie fossile sous la terre telle quelle. »103
Ressources pétrolières Par le passé, certaines prévisions sur l'épuisement des ressources énergétiques se sont révélées inexactes. Cécile Philippe de l'Institut économique Molinari rappelle ainsi que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle prétend104 également, entre autres exemples, que le rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible.
À l'inverse des prévisions sur l'épuisement des ressources énergétiques, Daniel Yergin, spécialiste américain de l'énergie, considère que, grâce aux réserves et aux progrès techniques, « le monde n'est pas près de manquer de pétrole »106. Toutefois le géologue Marion King Hubbert, qui a étudié le phénomène du pic pétrolier et a donné son nom au modèle appelé « pic de Hubbert », annonça avec justesse en 1956 que la déplétion pétrolière commencerait en 1970 aux États-Unis107. Hormis les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient, pratiquement tous les autres pays producteurs ont dépassé leur pic de production de pétrole conventionnel.
Ressources en métaux Le géochimiste Claude Allègre avance que la problématique d'épuisement des ressources en métaux peut être résolue par le recyclage. Aujourd'hui, 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or. M. Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ». Il est à noter que le recyclage nécessite lui-même de l'énergie (haute température) et des matériaux précieux et polluants (solvants, catalyseurs), ce qui diminue l'efficacité du recyclage.
Cela dit, les matériaux high-tech produits en masse par les sociétés de croissance reposent sur des ressources et des procédés de fabrication qui ne peuvent se contenter des qualités médiocres des productions issues du recyclage. Par ailleurs, une conception « orientée recyclage » d'un produit peut en limiter les performances : elle peut être incompatible avec un certain niveau de miniaturisation et d'intégration des composants.
Développement des pays du Sud Une des principales critiques opposées à la décroissance par ses détracteurs est que les classes bourgeoises des pays développés, sous couvert de protéger l'environnement, souhaiteraient en fait empêcher les pays dits « sous-développés » d'emprunter le même chemin économique que les pays occidentaux. L'économiste du développement et géographe Sylvie Brunel estime ainsi que les mouvements de développement durable et de décroissance sont nés dans l'affolement des années 1970 face à la montée de la population du Tiers Monde. Elle ajoute : « la peur du nombre suscite des prévisions catastrophiques ». Elle considère qu'en est sortie une politique qui a stigmatisé les pauvres, accusés de « dilapider les ressources de la planète ». Selon Sylvie Brunel, le développement des pays du Nord permet, entre autres, de tirer celui des pays du Sud. Avec son raisonnement, faire décroître les pays développés aurait donc fatalement des conséquences négatives pour les pays en développement qui perdraient des marchés pour exporter leurs matières premières, leurs produits manufacturés et leurs services.
Selon Serge Latouche, il n'est pas question de décroissance pour les pays les plus pauvres, mais seulement d'emprunter le bon chemin de leur développement vers une société de "décroissance choisie".
Dématérialisation de l'économie La théorie de la croissance endogène considère que les facteurs humains, la connaissance et l'innovation technique prennent le relais d'une croissance basée sur des facteurs matériels.
À la marge, un courant de pensée estime que le XXIe siècle sera celui de la noosphère, où la principale ressource sera l'information et la culture. Par exemple les partisans de la société de l'information, considèrent que l'humanité est entrée dans une nouvelle ère technologique, et qu'il est désormais possible, grâce à l'informatique et aux télécommunications, de créer de la richesse (i.e. de la croissance) en produisant des services et de l'information. Cette production « immatérielle » est considérée comme non-polluante. Ce qui permet à certains penseurs (notamment Joël de Rosnay ou Bernard Benhamou) d'affirmer qu'il est possible de générer de la croissance sans produire de déchets.
Cela dit, un réseau utilise des supports matériels (satellites, câbles, actifs réseaux et ordinateurs) et le traitement et la diffusion des informations a un coût énergétique (voir informatique et développement durable). Pour les tenants de la décroissance, même s'il existe une richesse « immatérielle » mesurable et représentant une part importante de la croissance économique des pays développés, la composante matérielle (et énergétique) des activités « immatérielles » ne permet pas à leurs yeux d'envisager que ce type de croissance puisse garantir la prospérité des populations.
L'informatique utilise des métaux rares très précieux, des plastiques polluants et des substances chimiques comme des retardateurs de flamme (les PBDE, ou polybromodiphényléther). Les ordinateurs sont très vite dépassés et sont envoyés en masse vers les pays du Sud, où ils sont démontés et recyclés par des ferrailleurs improvisés, qui vivent dans un environnement pollué et très dangereux.
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