Broadway therapy

Lorsqu’Isabella (Imogen Poots) rencontre Arnold (Owen Wilson), un charmant metteur en scène de Broadway, sa vie bascule. À travers les souvenirs – plus ou moins farfelus – qu’elle confie à une journaliste (Illeana Douglas), l’ancienne escort girl de Brooklyn venue tenter sa chance à Hollywood, raconte comment ce « rendez-vous » lui a tout à coup apporté une fortune, et une chance qui ne se refuse pas... Tous ceux qui se trouvent mêlés de près ou de loin à cette délirante histoire vont voir leur vie changer à jamais dans un enchaînement de péripéties aussi réjouissantes qu’imprévisibles. Personne n’en sortira indemne, ni l’épouse d’Arnold, Delta (Kathryn Hahn), ni le comédien Seth Gilbert (Rhys Ifans), ni le dramaturge Joshua Fleet (Will Forte), pas même Jane (Jennifer Aniston), la psy d’Isabella...  

Note de production
Le film raconte l’histoire d’Isabella Patterson (Imogen Poots), surnommée Izzy, une call-girl de Brooklyn qui rêve de devenir actrice. Au cours d’un rendez-vous au Barclay Hotel de Manhattan avec Arnold Albertson (Owen Wilson), un metteur en scène de théâtre et de cinéma à succès qui est en train de monter sa nouvelle pièce à Broadway, Izzy se voit offrir 30 000 dollars pour changer de vie. Comme l’explique Arnold à la jeune femme, tout le monde va au parc pour donner des noisettes aux écureuils. Mais pourquoi ne pas offrir des écureuils aux noisettes ? 

Il s’avère que ce n’est pas la première fois qu’il dit cela à une call-girl. Isabella n’est pas son premier « écureuil » et « donner des écureuils aux noisettes » est une réplique qui revient tout au long du film pour un effet des plus comiques. Bien qu’étonnée, Isabella accepte son offre. 

Ce faisant, elle déclenche une série d’événements qui transforment également la vie de tous ceux qu’elle rencontre : la femme d’Arnold, Delta Simmons (Kathryn Hahn), qui est aussi l’héroïne de sa pièce, ; le partenaire de Delta, Seth Gilbert (Rhys Ifans), qui est amoureux de cette dernière ; le dramaturge Joshua Fleet (Will Forte) qui tombe amoureux d’Isabella ; la psychiatre de la jeune femme, Jane (Jennifer Aniston), qui se révèle être la petite amie de Joshua ; et le juge Pendergast (Austin Pendleton), un homme distingué et estimé qui fait partie de ses anciens clients et qu’elle obsède. Sans oublier les parents d’Isabella (Cybill Shepherd et Richard Lewis) ainsi qu’un mystérieux détective (George Morfogen) engagé par le juge, qui s’avère être le père du dramaturge Joshua Fleet. 

À la fin du film, après une série de rencontres et de retournements de situations cocasses, la vie de chacun de ces personnages est transformée à jamais. 

L’histoire de BROADWAY THERAPY se dévoile petit à petit tandis qu’à Los Angeles, Isabella confie à une journaliste cynique (Illeana Douglas) comment la jeune call-girl de Brooklyn qu’elle était est devenue une star de cinéma. Au fil de l’interview, on découvre comment sa passion pour le cinéma et ses rêves hollywoodiens sont devenus réalité comme dans un conte de fées… plutôt déjanté. Peter Bogdanovich et celle qui est désormais son ex-femme, Louise Stratten, ont imaginé et écrit le scénario du film il y a quinze ans. À l’époque, Louise Stratten devait interpréter le rôle d’Isabella Patterson, aujourd’hui incarné par Imogen Poots, et John Ritter celui d’Arnold, aujourd’hui campé par Owen Wilson. Mais suite à la mort tragique et prématurée de John Ritter, Peter Bogdanovich et Louise Stratten ont décidé de mettre le projet de côté. 

Plusieurs années plus tard, Peter Bogdanovich a rencontré Owen Wilson, et les deux hommes sont devenus amis. Alors qu’ils regardaient à la chaîne des épisodes de « Breaking Bad » et « Mad Men » chez l’acteur, à Malibu, le réalisateur a évoqué le rôle d’Arnold et le scénario. Il a alors décidé de ressusciter le projet, avec Owen Wilson dans le rôle du metteur en scène. C’est ainsi qu’a commencé l’aventure de BROADWAY THERAPY.

Louise Stratten a suggéré à son ex-mari de se tourner vers deux de ses amis, les réalisateurs acclamés Wes Anderson et Noah Baumbach, pour leur demander d’être les producteurs exécutifs du film. Peter Bogdanovich se souvient : « Ils ont lu le scénario et m’ont dit qu’ils aimeraient faire partie de l’aventure. Ils admirent tous les deux mon travail, et moi le leur. On s’entend à merveille, ils me surnomment « papa » et je les appelle « fils », fils Noah et fils Wes ! Nous sommes très proches. Ils ont joué un rôle majeur dans la réalisation de ce projet.

C’est grâce à eux qu’Owen Wilson et Jennifer Aniston ont accepté de prendre part au film. Quentin Tarantino avait lu le scénario il y a de cela quelques années, lorsqu’il allait être interprété par John Ritter, et l’avait adoré. Je l’ai donc recontacté pendant le tournage pour lui proposer de faire une brève apparition dans le film. Je lui ai expliqué de quel rôle il s’agissait, il a ri et m’a assuré qu’il serait ravi de jouer dans un de mes films. Je lui ai alors dit : « Super ! Tu peux être là après-demain ? ». 

Les producteurs Holly Wiersma et Logan Levy ont rejoint l’équipe de BROADWAY THERAPY après avoir découvert le projet grâce à leurs amies Christa Campbell et Lati Grobman, qui en avaient elles-mêmes entendu parler par des amis de la fille de Peter Bogdanovich, Antonia. Ils avaient entendu dire que le réalisateur était à la recherche de producteurs pour financer le film. Holly Wiersma déclare :  « J’ai lu le scénario et il m’a beaucoup plu. Je suis une fan inconditionnelle de Peter Bogdanovich, j’ai grandi en regardant ses films. J’admire également beaucoup Owen Wilson et Jennifer Aniston, qui avaient déjà donné leur accord. » 

La productrice poursuit : « Le scénario m’a particulièrement séduite parce qu’il m’a rappelé les classiques d’Hollywood. Woody Allen est le seul à encore faire ce genre de films. Ils ont presque disparu des écrans. Plus personne ne les finance, et à ma connaissance, plus personne ne les écrit. C’est pour cette raison que le scénario de BROADWAY THERAPY m’a tant plu. Logan et moi avons donc décidé de produire le film. » Peter Bogdanovich revient sur les origines du projet : « Le film repose sur deux piliers. D’abord le titre que nous avions choisi à l’époque, SQUIRRELS TO THE NUTS – qui a changé depuis –, et enfin l’idée que l’on puisse payer une prostituée afin de l’aider à sortir de ce milieu. 

J’ai moi-même mis cette idée en application à deux reprises à Singapour alors que je réalisais JACK LE MAGNIFIQUE. Au cours du casting et de la préparation du tournage du film, dans lequel Ben Gazzara incarne un arnaqueur et proxénète à la petite semaine qui rêve de devenir propriétaire d’une maison close dans le Singapour des années 70, nous avons rencontré de nombreuses prostituées. J’ai eu pitié de deux d’entre elles qui, selon moi, n’avaient pas envie d’exercer ce métier. Je leur ai donné de l’argent pour les aider à changer de vie. 

C’est de là qu’est né le film. » Il ajoute : « J’aimais aussi la réplique « donner des écureuils aux noisettes » parce que j’aime beaucoup le film d’Ernst Lubitsch dont elle est extraite, LA FOLLE INGÉNUE, son dernier film. Lubitsch fait partie de mes réalisateurs préférés. » Le réalisateur poursuit : « C’est comme cela que tout a commencé. Louise Stratten et moi voulions écrire un scénario ensemble, nous traversions une période difficile de notre vie et avons décidé d’écrire une comédie pour nous remonter le moral ! » 

Comédie dramatique de Peter Bogdanovich avec Jennifer Aniston.

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