PATRICK : Pourquoi votre père a-t-il choisit le nom de Brasseur alors que votre vrai nom est Espinasse ?
CLAUDE : Parce que depuis 1820, mes ancêtres, gens de théâtre s’appelaient Brasseur.
Le premier du nom, a crée « le Théâtre des nouveautés ». Son ainé a déplacé les spectacles en provinces et son cadet est devenu une grande vedette, au « théâtre des variétés ». Ensuite, ma grand-mère Germaine qui faisait partie du « théâtre royal », épouse Espinasse, a gardé comme c’était déjà l’habitude son nom de jeune fille. Quand mon père Pierre Espinasse a commencé sa carrière, ma grand-mère lui a dit « Ecoute tous nos ancêtres s’appelaient Brasseur moi compris, alors garde le nom de Brasseur ». Cela a été pareil pour moi, mon père m’a dit « Ecoute je te dis la même chose que m’a dit ma mère : garde le nom de Brasseur parce que c’est la lignée ».
PATRICK : Si vous aviez du choisir un autre métier que celui de comédien, y a-t-il quelque chose qui vous a fait rêver dans votre vie?
CLAUDE : : J’aurai aimé être danseur et je regrette de ne pas savoir jouer du piano. Parce que j’adore la musique… Elle me provoque pas mal d’émotions. Les 2 formes d’art qui me touchent le plus sont la chorégraphie, la danse et la musique. C’est vrai que j’aurais aimé être danseur et je ne suis qu’acteur.
PATRICK : Et dans votre voiture, dans le prochain film « Camping », est-ce qu’il y aura des bouteilles de Porto cachées ?
CLAUDE :Je vais vous faire une petite confidence pas très correcte, bouchez vous les oreilles… J’adore les jolies voitures et les femmes rapides. J’aime beaucoup les voitures, j’ai participé à de nombreuses compétitions. J’ai notamment participé 6 fois au Paris-Dakar et je l’ai gagné 2 fois en 83 et en 86. Mais nos sponsors principaux ROTHMAN et PORCHE ont eu la délicatesse de ne pas en parler en 86 suite à la mort malheureuse de Thierry Sabine et de Daniel Balavoine. J’ai toujours aimé les voitures et je n’ai plus qu’une seule voiture de collection : une petite Austin 1963. Parce que j’ai toujours eu un faible pour les « décapoteuses », même si je m’en sers très peu… |