
Iboga, nom scientifique Tabernanthe iboga, autres noms Bois sacré, eboka.
L’iboga est un arbuste aux fleurs jaunâtre et au fruits orangés. L'arbuste pouvant pousser jusqu'à 1,5 mètre, dégage un latex blanc.
Il est originaire des forêts tropicales d'Afrique, notamment au Gabon où il pousse naturellement. Il est ausi cultivé et notamment par certaines tribus africaines.

La Racine est la partie utilisée.
Constituants : Une douzaine d'alcaloïdes dont l'ibogaïne (proche de la sérotonine, une substance naturelle secrétée par le cerveau), ibogamine, tabernanthine , ibogaline, coronaridine, voacangine, isovoacangine, conopharyngine.

Bwiti, le voyage au pays des ancêtres(cérémonie annuelle).
Historique : Le culte Bwiti en Afrique l'utilisent depuis des générations afin de communiquer avec leurs ancêtres et de se réconcilier avec la mort. La plante provoquant des visions à forte dose leur permet de l'utiliser à des fins religieuses et magiques et même de guérison psychosomatique ou contre des ensorcellements. La racine est utilisée au Gabon, dans le Bwiti Mitsogho, pour le rite de passage de l'enfance à l'age adulte. Elle est donc issue d'une tradition ésotérique africaine. Les visions décrites sont caractérisées comme initiatiques.Le but de l'initiation étant, entre autres, de débarrasser l'individu de tous les blocages socio-psychologique accumulés durant l'enfance, afin de rendre l'adulte libre de ses choix à venir. Certains initiés au Gabon vont jusqu'à en consommer plus de 100g (ce qui est fortement déconseillé hors du contexte initiatique). Il faut savoir que certains meurent de surdose à l'initiation après avoir pris une très forte dose. D'autre part, ce culte a permis aux Bwiti de renforcer leur culture en luttant contre les conversions chrétiennes ou islamiques.
Informations : De nombreuses recherches ont déjà confirmé l'efficacité de l'iboga pour le sevrage des toxicomanes. De nombreuses personnes ont fait l'éloge de l'iboga pour ses nombreuses vertus et plus de 800 sites sur Internet lui sont consacrés. Le premier à avoir expérimenté cet effet est Howard Lotsof qui continue de se battre depuis 30 ans pour son utilisation médicale officielle dans la lutte contre les toxicomanies. L'ibogaïne a également été utilisée en psychologie et psychiatrie car elle permet des régressions jusqu'à la prime enfance.
Outre sa capacité à produire des visions, l'iboga permet de lutter contre la dépendance aux drogues dures comme l'héroïne ou la cocaïne et voir même à toute forme de drogues ainsi qu'aux traitements de substitution. L'iboga atténue et coupe rapidement le manque physiologique et psychique de ses drogues. Les toxicomanes traités affirment avoir perdus leur dépendance à la drogue, comme si elle n'avait jamais existé. En outre il stimule le psychisme et tonifie le corps. Il est aussi aphrodisiaque. Il augmente toutes les sensations aussi bien physiques que psychique.
Une recherche menée avec 30 patients révèle les propriétés psychoactives de l'ibogaïne, en tant que substance facilitant les psychothérapies. Elle conduit à des états de rêve sans perte de conscience. Les sujets éprouvent des impressions fantastiques, sans changement de perception de l'environnement, sans dépersonnalisation, ni altération du cours de la pensée. Ainsi, l'ibogaïne pourrait être utilisée comme catalyseur du processus psychothérapeutique...
L'usage de plante médicinale n'est recommandé qu'avec avis professionnel et personnalisé.
L'utilisation de l'iboga n'est pas recommandée et peut s'avérer dangereuse. Cette préparation est hallucinogène et contient donc de nombreux dangers plus d'informations : http://www.etape.qc.ca/drogues/hallucinogenes.htm
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