
Dans les rivières des Cévennes, certains vacanciers se transforment en véritables chercheurs d'or. L'initiative a été lancée par le centre de formation à l'orpaillage Oreval, en partenariat avec le camping du Chercheur d'or à Cardet.
C'est par passion pour cet or, venu du magma terrestre sous forme de gaz, que Véronique Vilain (Oreval) est devenue orpailleuse au pied des Cévennes. Les "sept veines", les sept gardons, ont donné leur nom à la région. Les sommets de la vieille montagne sont ravinés par l'érosion. Dans les cours d'eau des départements du Gard et de l'Hérault, on y trouve un gramme de métal jaune par tonne d'alluvions : dix fois plus qu'ailleurs.

Avec une petite pelle de jardin, on creuse au milieu des dépôts de quartz blancs, bleus, verts ou orangés. Le seau est porté jusqu'au bord de la rivière dans quelques centimètres d'eau. Bien installé, il faut en trier le contenu grâce à la batée. C'est un pan américain, une grosse assiette creuse de plastique noir, en partie rainurée sur un bord. "On commence par la "vaisselle" pour séparer les cailloux les uns des autres", explique Véronique Vilain.
C'est ensuite le débourbage. Remuer le pan, toujours plein d'eau, de droite à gauche, comme avec un volant. Faire descendre les particules les plus lourdes au fond et laisser emporter les plus légères avec l'eau. Au fil des opérations, la granulométrie change. Avec les plombs de chasse et de pêche, les pierres semi-précieuses chargées d'éléments métalliques sont restées : magnétites, violines, corindons, zircons, grenats.
Quelques paillettes dans un Tube en Verre... De l'OR du Gardon !

Les merveilleuses pépites d’or...
On commence à y croire. Sous le soleil qui perce à travers les branchages, les premiers éclats dorés : ce sont les poussières d'or, les "couleurs". Avant de tomber sur une pépite à partir d'un dixième de gramme , il y a les "grains", les "ailes de mouche", les "paillettes" et les "points" : des plus gros aux plus petits. C’est magique !
oreval.com
www.camping-chercheur-dor.fr
|