Nietzsche et le nouvel an

Quand point l’année nouvelle, chacun se soumet au cérémonial des voeux, interminables et impersonnels (la sacro-sainte triade santé-bonheur-réussite !), auquel se greffe la tragi-comédie des grandes résolutions dans une cascade déprimante de ne plus dont rien ou presque ne subsiste quelques jours après. S’y ajoutent les rituels et les folklores qui, sous toutes les latitudes et dans toutes les cultures humaines, leur font écho. Chacun s’y prête à chaque fois (cette répétition donne le vertige) avec un enthousiasme qui décroît en général au fil des ans…

Et si, à l’heure d’entrebâiller la porte de Janvier, qui restera close un an encore, il devenait urgent et même vital de lever les yeux du compte à rebours universel pour passer du trompe-l’oeil de la carte de voeux et de la vraie-fausse résolution au rendez-vous enfin pris avec soi-même ? Et si dire oui, faire oui à la manière nietzschéenne, c’était simple comme le Nouvel An ?

Telle est l’invitation philosophique que ce livre, écrit dans une langue volontairement accessible au plus grand nombre sans rien céder sur le fond de la pensée, adresse à toutes celles et à tous ceux qui souhaitent ne pas laisser filer indéfiniment, année après année, l’occasion de devenir ce qu’ils sont. 

L’auteur
Né en 1973, dans la banlieue parisienne, Stéphane Floccari est agrégé de philosophie. Il enseigne au lycée Marcelin Berthelot, à Saint-Maur-des Fossés, et à l’Insep (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance), à Vincennes, dans le Val-de-Marne. Il est l’auteur chez Encre Marine de Nietzsche et le Nouvel An (2017) et Survivre à Noël (2018).

Editions Belles Lettre. 256 pages. 17,50 €.


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