Un jardin de sable

Un Jardin de sable est le cri de rage des laissés-pour-compte et des âmes médiocres à qui on ne tend jamais la main, mais qu’Earl Thompson [1931-1978] embrasse dans la brume du sordide et de l’impur. Jacky, né au Kansas à l’aube de la Grande Dépression, porte le désespoir et la misère comme une seconde peau. Témoin malgré lui de toutes les turpitudes, il se nourrit d’un monde où prévalent la brutalité, le sexe et le mépris...

Sa jeunesse est un combat dans les bas-fonds de l’humanité pour se libérer de son destin et remonter à la surface. Un Jardin de sable est une œuvre puissante et sombre, traversée de violences et de transgressions. Une histoire peuplée d’êtres acariâtres, de gamins aux mentons croûtés, de truands, de vagabonds, de prostituées, de macs et de brutes – les ongles y sont sales, la peau, couverte de bleus, et les draps comme les âmes sont souillés au-delà de toute rédemption. Pourtant c’en est beau de douleur et de foi en l’avenir. C’est Steinbeck et Fante. C’est Bukowski et Zola. C’est de la dynamite et de la poésie. C’est la vie. Brutale, nauséabonde, fragile et magnifique. 

L'auteur
Earl Thompson est né en 1931 au Kansas. Il sert dans la marine durant la Seconde Guerre mondiale et dans l’armée pendant le conflit coréen. Après sa démobilisation, il devient entre autres journaliste, éditeur, illustrateur. Son premier roman, Un Jardin de sable (1970) sur le jeune Jack Andersen, sélectionné pour le National Book Award, devient bestseller. Entre la Californie et l’Europe, il écrit trois autres livres dont deux vont compléter la vie Jack, avant de décéder à 47 ans d’un anévrisme. 

Critiques
« Je n’avais jamais rien lu de tel. D’accord, c’était rempli de sexe, de salauds, de crasse, d’alcool et d’une profonde pauvreté, mais, à sa façon triste et sordide, c’était également beau. » — Donald Ray Pollock. 

« Avec une grande efficacité, Earl Thompson, qui parvient à nous faire voir à travers la page ce qu’il décrit et à nous le faire croire, a créé quelque chose d’inoubliable. » — New York Times. 

« Un Jardin de sable nous révèle un écrivain complètement inconnu qui, sans aucun antécédent pour nous y préparer, a façonné un de ces livres qui vous absorbent complètement à la lecture et laissent en vous une empreinte indélébile une fois reposés. » — Detroit Free Press. 

Editions Monsieur Toussaint Louverture. Préface de Donald Ray Pollock. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Charles Khalifa. Format 14 x 19,5 cm. 832 pages.


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