Anne... La Maison aux pignons verts

Sur le quai de la gare, Marilla et Matthew attendent l’orphelin qui les aidera sur leur ferme. C’est une rouquine aux yeux pétillants qui se présente... Jouir de la magie des mots, rire de ses propres défauts, s’émerveiller face à la nature, découvrir un coin de pays pittoresque, voilà ce qui nous attend dans ce roman inoubliable. Voici le plus grand classique canadien-anglais de tous les temps, vendu à plus de 60 millions d’exemplaires, traduit en 40 langues et adapté plusieurs fois pour le cinéma et la télévision. L’histoire de cette petite orpheline de l’Île-du-Prince-Édouard a véritablement envoûté les jeunes et les moins jeunes...

Lucy Maud Montgomery, l’auteure
Née à l’Île-du-Prince-Édouard en 1874, Lucy Maud Montgomery, comme plusieurs de ses héroïnes, s’est retrouvée orpheline très tôt. Élevée par ses grands-parents, elle a vécu une enfance difficile. Rêvant de devenir écrivaine, Lucy Maud a commencé à écrire à l’âge de neuf ans en tenant son journal intime dans la petite ville de Cavendish, qui ressemble à s’y méprendre au village d’Avonlea où se déroule l’histoire de sa célèbre Anne. Elle a tour à tour été institutrice et journaliste avant de devenir romancière et finalement l’une des auteures canadiennes les plus connues dans le monde.

Extrait
« - Oh, vous pouvez parler autant que vous voulez. Ça ne me dérange pas.

- Oh, merci, merci beaucoup. Je sens déjà que vous et moi, nous allons nous entendre merveilleusement. C’est un tel plaisir que de pouvoir parler quand on veut, sans se faire dire que les enfants sont faits pour être sages et pour se taire! On m’a répété ça des millions de fois. Et les gens rient de moi, en plus, parce que j’utilise de grands mots. Mais si on a de grandes idées, il faut bien se servir de grands mots pour les exprimer, pas vrai ?

- Eh bien, ma foi, ça me semble raisonnable, dit Matthew.

- Mme Spencer a dit que je devais avoir la langue bien pendue par le milieu. Mais ce n’est pas vrai : elle est solidement arrimée à un bout. Mme Spencer a dit que votre domaine s’appelle Green Gables à cause de ses pignons verts. Je lui ai arraché tout ce qu’elle savait sur le sujet. Elle m’a dit qu’il y avait plein d’arbres tout autour. J’étais aux anges! J’adore les arbres. Il n’y en avait pas autour de l’orphelinat, à peine quelques pauvres choses chétives et rabougries, devant la bâtisse, étouffées dans des cages en forme de grilles et peintes en blanc. On aurait dit des orphelins, eux aussi, ces pauvres arbres. J’aurais presque pleuré, rien qu’à les regarder... »

Editions Québec Amérique. 374 pages.


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