Baby driver

Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu...

NOTES DE PRODUCTION 

Un démon au volant avec un visage d’ange
En mêlant vitesse et playlist hors norme, le scénariste et réalisateur Edgar Wright nous offre avec BABY DRIVER un film inclassable, unique en son genre. Chauffeur pour des braqueurs de banques, Baby (Ansel Elgort) transporte des criminels endurcis d’un point A à un point B.

Pilote intrépide et remarquablement doué, il a toujours de la musique dans les oreilles. Pourquoi ? Parce qu’il synchronise son itinéraire au rythme de morceaux spécifiques, soigneusement sélectionnés sur son iPod. Ses virages en épingle à cheveux, ses changements de vitesse et ses manœuvres d’évasion prennent alors des allures de chorégraphie minutieusement chronométrée qui laisse ses passagers pantelants.

Baby travaille pour Doc (Kevin Spacey), un baron du crime organisé qui enchaîne avec succès d’audacieux braquages de banque en plein jour et doit en grande partie la réussite de ses plans à son chauffeur, en qui il a toute confiance. La bande de Doc se compose de Buddy (Jon Hamm), ancien pro de Wall Street devenu hors-la-loi, Darling (Eiza Gonzalez), sa jeune et scandaleuse complice sans foi ni loi, et Bats (Jamie Foxx), un tireur hors pair mais impulsif dont les doutes sur Baby, son attitude et ses aptitudes, créent des remous au sein d’une organisation jusqu’alors bien rodée.

Avec ses lunettes noires, son allure nonchalante et ses écouteurs vissés aux oreilles, Baby a des airs de gamin dépassé par la situation, mais ses talents de pilote sont inégalés. Pourtant, le fait que l’on fasse de plus en plus souvent appel à lui pour ce genre d’opérations commence à peser sur sa conscience, surtout lorsqu’il tombe sous le charme d’une jolie serveuse, Debora (Lily James), et qu’un braquage voué à l’échec menace sa chance de connaître l’amour et le bonheur loin de ce dangereux milieu…

Avec ses prouesses automobiles à couper le souffle, BABY DRIVER puise son inspiration dans des films d’action qui captivent les spectateurs depuis que Steve McQueen a révolutionné le genre au volant de sa célèbre Mustang, pour nous offrir une équipée sur les chapeaux de roues que seul Edgar Wright pouvait imaginer...

Qui est baby ?
Il est cool mais un peu naïf, jeune mais doté d’une certaine sagesse. Il fait parfois l’idiot mais sait se montrer sérieux lorsque c’est nécessaire. C’est un as du volant mais il n’est pas toujours conscient des conséquences de ses actes : voici  Baby, incarné par Ansel Elgort, un personnage créé par Edgar Wright pour permettre aux spectateurs de vivre par procuration la vie d’un criminel, mais également d’en éprouver la dure réalité.

Le réalisateur déclare : « Le film est structuré de manière à donner d’abord une image idéale de ce que c’est qu’être un chauffeur de braqueurs… mais le rêve vire rapidement au cauchemar. La course-poursuite qui ouvre le film est un petit bijou de précision. Tout se passe parfaitement. Mais très vite, les choses tournent mal et les conséquences ne tardent pas à se faire sentir. Les nuages s’amoncèlent progressivement tout au long du film, et à un moment ou à un autre, le vent va tourner pour Baby. » Le Baby qu’on rencontre au début du film – pilote hors pair dissimulé derrière ses lunettes noires et scotché à son iPod – est le parfait criminel en herbe.

Edgar Wright commente : « Ce gamin est surdoué mais il préfère rester en marge du groupe, il s’assied littéralement le plus loin possible de ses partenaires parce qu’il ne tient vraiment pas à faire partie de la bande. Il pense, à tort, qu’il peut leur servir de chauffeur sans être lui-même un criminel.

Après tout, il n’est que coursier et ne fait rien de mal. Les scènes d’action illustrent en quelque sorte le métier de Baby, et comme beaucoup de gens, au travail, il se cache derrière un personnage. Lorsqu’il rentre chez lui, en revanche, il est très différent. » Pour créer le rôle, le réalisateur s’est imaginé une variation sur les personnages ténébreux ou mutiques personnifiés par Clint Eastwood et Steve McQueen, tout en s’attachant à montrer que ce n’est qu’une façade.

Il explique : « De prime abord, on rencontre un jeune homme qui assure dans son métier, mais très vite on découvre le vrai Baby. Le fait qu’il soit si doué pour cette profession qu’il ne devrait pas exercer crée une dichotomie très intéressante. » La musique choisie par Baby est, selon Edgar Wright, révélatrice de cette double personnalité. Le fait qu’il écoute de la musique à plein volume pendant ses missions a peut-être l’air cool, mais cela masque en réalité une déficience liée à une tragédie.

Le cinéaste raconte : « Il souffre d’un acouphène, un sifflement constant dans l'oreille causé par un accident de voiture survenu lorsqu’il était enfant. Cela ne l’incite pas à parler car les gens qui souffrent de troubles de l’audition sont parfois peu à l’aise avec la parole. Pour noyer ce sifflement, il écoute donc de la musique. C’est une sorte de doudou qui tourne à l’obsession. Il doit littéralement mettre toute sa vie en musique parce qu’il est incapable de faire quoi que ce soit sans elle. »

Baby est encouragé par son père adoptif, un homme âgé et sourd (CJ Jones), à laisser ses activités criminelles derrière lui. Sa rencontre avec Debora (Lily James), une jeune fille aussi jolie que gentille, l’aide à prendre davantage conscience qu’il fait fausse route et que sa vie pourrait être autrement plus agréable. Il lui faut franchir le pas et couper les ponts avec ses associés, mais à quel prix ?

Edgar Wright déclare : « J’aimais beaucoup l’idée d’un personnage qui doive choisir entre ce pour quoi il est doué et ce qu’il aspire à être. » 

Thriller d'edgard Wright avec Kevin Spicey et Ansel Elgort.


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