Coaching, techniques et savoir-faire

Autrefois apanage des élites, des hauts dirigeants puis des hauts potentiels, le coaching se popularise progressivement et le « middle management » peut désormais en bénéficier dans un certain nombre de structures et de cas. Ce milieu lui reconnaît une efficacité et des résultats rapides...

Le coach doit savoir repérer et maîtriser les processus relationnels, c’est-à-dire la façon dont des relations s’établissent et se développent en fonction d’objectifs conscients ou inconscients. Ceci nécessite une très grande maîtrise de la métacommunication (ou « position méta » dans le jargon professionnel), qui consiste à se mettre en cours d’entretien en observateur extérieur de soi-même, de l’autre, et de la relation.

Il doit avoir une déontologie, l’afficher et la respecter.

Sa déontologie doit être ou personnelle (et clairement affichée) ou celle d'une fédération de coachs à laquelle il adhère. (La SICPNL, EMCC, SF Coach, AEC, ICF, AFAPP, FFCPRO, SRC, AFCSE, SPMC). Elle doit être remise avec chaque contrat de coaching, sinon elle devrait être réclamée par la personne coachée.

Il doit avoir fait un important travail de développement personnel afin de ne pas se laisser entraîner dans ses propres « zones d’ombre » lors du coaching. Si cela arrivait néanmoins, il doit aborder cette difficulté auprès d’un superviseur (le « coach du coach ») et savoir faire appel à un thérapeute.

Plus le coach a de l’expérience du coaching et continue à se former, mieux cela est. Il a fréquemment plus de quarante ans (l'âge n'est cependant pas en soi un critère suffisant de maturité émotionnelle, d'expérience des relations interpersonnelles et de compétence professionnelle !).

Au niveau de la personne, le coach doit disposer d’une méthode de diagnostic psychologique (des notions de psychopathologie). Pourtant, les disciplines qui vont permettre le diagnostic ne sont pas équivalentes, à la fois par la philosophie qui les sous-tend, et par la pertinence des techniques d’intervention employées.

À un niveau plus général, le coach doit savoir traiter certaines problématiques telles que la gestion des « deuils », les jeux de pouvoir et les manipulations, et maîtriser des techniques telles que la régulation... Une dimension de formateur permet en outre d’enseigner au « coaché » certains concepts, ce qui s’avère parfois très utile.

Les approches dites « stratégiques » privilégient les savoirs du coach (AT, PNL, systémique basée sur la la cybernétique, et, tous les profils de personnalité). La posture du coach est dans le savoir et le savoir-faire, l'anticipation.

Les approches dites « collaboratives » privilégient les savoirs de la personne coachée (constructivisme, constructionisme, Orientation Solutions, Pratiques Narratives). La posture du coach est celle du « non-savoir et de perplexité » (pour Elkaïm), « décentrée et influente » (Michael White), « de curiosité abondante et authentique » (Harry Goolishian et Harlene Anderson).

Les approches dites « mixtes » sont les plus riches mais demandent une bonne expérience pratique et beaucoup de recul de la part du coach (il ne s'agit pas de « collectionner » les approches ou les outils !). Elles s'appuient souvent sur l'approche collaborative pour construire la relation avec le coaché puis utilisent les différents outils & stratégies d'accompagnement du changement les plus adaptés au cours du coaching, selon les objectifs et l'urgence10.

Une approche internationale qui peut donner une perspective totalement différente sur le sujet figure sur le site de l'International Coach Federation (ICF). Cette association cite douze compétences (savoir faire) clés très bien définies sans les confondre avec des connaissances théoriques (savoirs).

Texte sous licence CC BY-SA 3.0. Contributeurs, ici. Photo : Kzenon - Fotolia.com.

Un coach professionnel certifié ICF :

91190 - JM GOMEZ CONSULTANT http://www.coach-professionnel-certifie-paris-idf.com


Voir toutes les newsletters :
www.haoui.com
Pour les professionnels : HaOui.fr