Athènes-Rio : choix épiques des villes olympiques

Paris a perdu à trois reprises l’organisation des Jeux olympiques en 1992, 2008 et 2012. La Ville lumière a été défaite par Barcelone, Pékin et Londres. Le coup, à chaque fois, a été rude à encaisser. Mais Paris, lors de ces trois tentatives, était-elle véritablement en position de gagner ? Non, car dans les trois cas, la capitale avait franchi le Rubicon à contretemps ou en ignorant les forces et la valeur de ses adversaires…

L’histoire des élections des villes olympiques a toujours été liée au président du CIO en place au moment de la décision et à son bon vouloir. Pierre de Coubertin a fait la pluie et le beau temps durant tout son mandat, mais il faut bien avouer qu’à cette époque les Jeux olympiques ne représentaient pas le challenge d’aujourd’hui. C’est au milieu des années 1980, avec la popularisation du sport et les pressions économiques, que l’olympisme devient un enjeu très important. Il ne suffit plus d’avoir le meilleur projet pour les sportifs, il faut également convaincre les membres du CIO du bien-fondé de votre offre. L’olympisme, qui recouvre tout l’univers sportif, est devenu l’objet de manœuvres politiques, diplomatiques, financières, proches parfois de la corruption. 

Alain Lunzenfichter , l’auteur
Il participe à son premier marathon en 1972. Devenu journaliste, il crée la revue « Courir » et entre en 1975 au journal « L'Équipe » pour lequel il réalise des centaines de reportages sur le sujet et couvre les plus grands événements planétaires. Il est en 1993 vice-président de la Commission fédérale de course sur route et crée en 1981, avec d'autres, l'Association des organisateurs de marathon. Longtemps athlète de niveau national, Alain Lunzenfichter est aujourd'hui rédacteur en chef adjoint au quotidien « L'Équipe ». Il est également à partir de 1988 un membre efficace de l'Union syndicale des journalistes français et devient président de la section parisienne puis secrétaire général du National durant six ans. Premier vice-président de l'USJSF, sa connaissance du sport international et du journalisme l'a bien sûr orienté vers l'Association internationale de la presse sportive en 1993.

Depuis cette date, ce spécialiste de la politique olympique est devenu membre du Comité exécutif de l'AIPS et en 1997 son premier vice-président, poste qu'il occupe toujours aujourd'hui. Féru d'Histoire, nul mieux que lui ne pouvait écrire la saga des quatre-vingts ans de l'AIPS. ou Alain Lunzenfichter a lui-même connu toutes les facettes du marathon ; sa première course remonte à 1972, suivie de vingt-sept autres.

Entre-temps, il est devenu journaliste et a créé avec quelques amis la revue « Courir » qui fera longtemps autorité en France en matière de course sur route. Entré au journal « L'Équipe » en 1975, il est le précurseur de la création en 1981 de l'AIMS, l'association des organisateurs de marathons. Durant un quart de siècle, il a approché les meilleurs spécialistes mondiaux du marathon et bon nombre de grands organisateurs. Il a couvert plus de deux cent cinquante épreuves et tente de faire revivre dans ce livre l'histoire d'une course universelle.

Editions Atlantica. 452 pages.


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