The imitation game

1940 : Alan Turing, mathématicien, cryptologue, est chargé par le gouvernement britannique de percer le secret de la célèbre machine de cryptage allemande Enigma, réputée inviolable. À la tête d’une équipe improbable de savants, linguistes, champions d’échecs et agents du renseignement, Turing s’attaque au chef-d’œuvre de complexité dont la clef peut conduire à la victoire. The imitation game relate la façon dont Alan Turing, soumis à une intense pression, contribua à changer le cours de la seconde guerre mondiale et de l’Histoire...

Note de production
The imitation game raconte l’histoire d’un homme qui a inventé quelque chose à partir de rien et a profondément influencé les générations suivantes. »

Graham Moore, le scénariste, a quant à lui été frappé par le travail d’Alan Turing, ainsi que par l’incroyable diversité de ses admirateurs. Il se souvient : « Lorsque j’étais adolescent, j’étais passionné d’informatique. Je passais mes étés dans des colonies spécialisées sur le sujet. Ce qui me plaisait le plus, c’était la programmation, et dans ce milieu, Alan Turing est un dieu. En tant qu’inventeur anonyme de l’ordinateur et grand oublié de l’Histoire, il fascinait, et tout le monde parlait de lui, que ce soient les Steve Jobs, les Bill Gates ou l’ado lambda que j’étais. »

Ido Ostrowsky, le producteur, déclare : « Nous étions conscients d’avoir entre les mains un scénario singulier à mi-chemin entre un biopic, une étude de personnage et un thriller, il fallait donc que nous trouvions un réalisateur capable de mêler ces trois genres, sans livrer un biopic classique. »

Pour le réalisateur Morten Tyldum, le film se devait d’être fidèle aux racines iconoclastes d’Alan Turing. Il déclare : « Il s’agit d’une histoire très importante qui célèbre la différence et nous rappelle combien il est important d’avoir des gens qui pensent différemment et ne suivent pas les normes au sein d’une société. Malgré l’injustice dont il a été victime, Alan Turing n’a jamais compromis ses idéaux.

Mon regard extérieur de réalisateur non-britannique a été une bonne chose car il m’a permis de mettre l’accent sur tout ce que l’histoire a d’universel. Il s’agit sans nul doute d’une période à part dans l’histoire britannique, mais les idées d’Alan dépassent de loin son époque et le contexte de la guerre. C’est pourquoi The imitation game est bien plus qu’un simple film historique à mes yeux, c’est une histoire intemporelle à la portée universelle. »

Biopic, drame de Morten Tyldum.


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