Gérard Depardieu, ses débuts...

Il est le fils de René Depardieu, qu'il surnomme « Le Dédé », tôlier-formeur en carrosserie, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier bénévole, père qu'il admire malgré sa violence, et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer. Gérard grandit dans la misère dans un deux-pièces 39, rue du Maréchal-Joffre de Châteauroux, dans une famille de prolétaires au milieu de cinq frères et sœurs, bien que sa mère ait plusieurs fois tenté d’avorter seule...


Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de13 ans. Pratiquement analphabète et à moitié bègue, il n'apprend la lecture que plus tard. Au cours de son adolescence matériellement difficile, il se « débrouille », commet quelques vols et pratique la contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait office également de garde du corps pour des prostituées qui descendent de Paris le week-end, le jour de paye des GIs. Sa famille le surnomme alors « Pétard » ou « Pétarou », allusion « fine » à l'habitude qu'il a contractée de péter sans cesse, en tout lieu.

Son certificat d’études primaires en poche, il entre à 14 ans comme apprenti dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France tout en participant à des combats de boxe clandestins. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964, après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes alors qu'il n'a que 16 ans. En 1968, son meilleur ami Jacky Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main.

Il est dispensé du service militaire par un psychiatre qui diagnostique une « hyperémotivité pathologique », dont il souffrirait depuis l'enfance.

Après avoir vu un concert de la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum en 1967, Gérard Depardieu décide de se convertir à l'islam. Très ému par sa voix « venue d'ailleurs », il fut durant deux ans, car cela ne dura pas, un fidèle assidu de la Grande Mosquée de Paris.

Débuts d'acteur
En 1965, sur les conseils de Michel Pilorgé (fils d'un médecin berrichon), il monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble les cours de comédie de Charles Dullin au Théâtre national populaire puis de Jean-Laurent Cochet au théâtre Édouard VII – en même temps que Claude Jade et Alain Doutey – qui le prend sous son aile et où il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien qu'il épouse le 11 avril 1970 à Bourg-la-Reine, cette dernière lui faisant découvrir le monde de la bourgeoisie. Élisabeth lui présente Agnès Varda et son mari Jacques Demy chez qui il fait le baby-sitter pour gagner de l'argent12. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger ses difficultés d'élocution et sa mémoire déficiente.

En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue également un petit rôle dans le film Un peu de soleil dans l'eau froide (1971) de Jacques Deray. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange. La même année, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster avec quelques belles répliques dans Le Viager, au côté de Michel Serrault.

Premier succès
C'est en 1974 qu'il est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale en raison des dialogues crus et de la sexualité étalée des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris.

Gérard Depardieu est également un producteur de vin. Pour goûter son Anjou rouge Les Terres Chaudes Château de Tigné, rendez-vous chez Beltoise et Clamens :

94290 - BELTOISE ET CLAMENS http://www.barbecue-traiteur-paris.com


Voir toutes les newsletters :
www.haoui.com
Pour les professionnels : HaOui.fr