Philomena de Stephen Frears

Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. A l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver. Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony...

Entretien avec Steve Coogan, producteur, co-scénariste et acteur du film 

Vous produisez, coécrivez et interprétez l’un des rôles principaux de PHILOMENA. Quelle a été l’origine de ce projet ?
En 2010, j’ai lu un article sur le site du Guardian alors que je me trouvais à New York. Il était intitulé : «L’Église catholique a vendu mon enfant». Il s’agissait d’une interview de Martin Sixsmith à propos de son livre, The Lost Child of Philomena Lee. Il y évoquait les détails et les grandes lignes de l’histoire. Ce papier m’a beaucoup ému.

Peu après, j’ai rencontré par hasard la productrice Gaby Tana et lui en ai parlé. Elle m’a alors proposé de le coproduire. J’ai pris contact avec Martin et les droits d’adaptation étant disponibles, j’ai donc pris une option dans l’espoir de pouvoir développer le projet.

Qu’est-ce qui vous a particulièrement intéressé dans l’histoire de PHILOMENA ?
J’étais à la recherche d’un projet que je puisse développer en parallèle de mes autres projets, majoritairement des comédies. Cette histoire m’a touché et a fait vibrer une part intime en raison de mes origines catholiques. D’autre part, je l’ai trouvée universelle. L’histoire nous transporte également en Irlande et aux États-Unis :

l’Ancien et le Nouveau Monde. J’ai pensé que cela trouverait un écho chez beaucoup de gens, notamment en raison du lien particulier qui unit ces deux pays. J’ai été saisi par une photo de Martin et de Philomena assis côte à côte sur un banc et par le duo improbable qu’ils formaient. Martin était journaliste, c’est un intellectuel issu de la classe moyenne, diplômé des plus grandes universités anglaises, et il avait fait la connaissance de cette infirmière irlandaise à la retraite, issue de la classe ouvrière. Leur relation m’a tout de suite intrigué.

Philomena, drame de Stephen Frears avec Judi Dench et Steve Coogan

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