La mobilité géographique occasionnelle des cadres

Une étude réalisée par l’ifop en 2010 révélait que les cadres changeaient de lieu de travail plus souvent que les autres salariés. 44% des cadres supérieurs avaient connu une mobilité géographique au cours des cinq années. Et ce n’est pas l’environnement économique actuel  qui risque d’inverser la tendance…

En terme de déplacement, 24% des actifs effectuent au moins un séjour professionnel de plus de deux jours chaque année dont 6% voyagent une fois par mois, 5% une à deux fois par trimestre et 13% une à deux fois par an.

Ces cadres se trouvent donc dans une situation de changement du lieu de travail qui peut potentiellement entraîner pour eux de nombreux désagréments : augmentation de la durée et du coût de transport, problèmes d'organisation familial, fatigue... Mais, à contrario du déplacement définitif, le déplacement occasionnel peut relever du pouvoir unilatéral de l’employeur si ce changement est justifié par l’intérêt de l’entreprise et que la spécificité des fonctions exercées par le salarié implique de sa part une certaine mobilité géographique.

De plus en plus d’entreprises examinent différentes formules d’hébergement temporaire afin que leurs cadres puissent, en cas d’éloignement,   exercer leur fonction dans les meilleures conditions possibles. Si les hôtels deux/trois étoiles restent le premier moyen d’hébergement, les résidences hôtelières montent en puissance. En effet, en proposant les services d’un hôtel combinés avec l’autonomie d’un appartement avec cuisine, les résidences hôtelières proposent une solution d’accueil confortable et adaptée à un coût raisonnable pour l’entreprise.

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