Prêts immobiliers : faire appel à un courtier

Le recours à un courtier permet de mettre toutes les banques en concurrence et d’obtenir des taux avantageux. La personne en recherche de financement qui fait appel à un courtier bénéficie tout d’abord d’un gain de temps…

En effet, elle n'a pas à rencontrer, elle-même, toutes les banques une par une. Mais faire appel à un courtier implique également un gain d'argent car, par leur connaissance du secteur et du marché, mais aussi par l'effet du nombre de dossiers présentés en banque, les courtiers obtiennent des taux d’emprunts attractifs.

Lorsque le client lui a apporté toutes les informations nécessaires à l'évaluation du dossier (actif, passif, revenu, stabilité d'emploi, etc.), il peut dire à quoi le client peut s'attendre. Par exemple, il évaluera la valeur maximale du prêt hypothécaire qu'il est possible de contracter, la somme qu'il faut consacrer aux versements hypothécaires et aux autres obligations financières, ainsi que celle qu'il faut verser comme mise de fonds.

Consulter le courtier avant les banques
Il vaut mieux consulter un courtier avant même votre banque car il est susceptible d’obtenir un meilleur taux que vous auprès de cette même banque. Si au contraire la banque vous a communiqué son taux et qu’ensuite vous allez voir votre courtier, celui-ci aura toutes les peines du monde à faire baisser le taux communiqué par votre banque.

Un courtier en prêt immobilier a deux moyens d'être rémunéré
Tout d'abord via une commission bancaire : à chaque prêt accordé par l'intermédiaire d'un courtier, les banques reversent une commission fixée selon les conventions qui ont été signées, et qui représente un pourcentage du montant du prêt. Cette commission peut être plafonnée. Elle est la contrepartie d'un travail d'apport de clients, et couvre des frais de commercialisation/distribution que la banque n'a, de fait, pas supporté avec le courtier ;

et une rémunération de la part du client : les courtiers facturent à leurs clients des frais (frais de dossier et/ou frais de mandat de recherche), qui correspondent à l'apport d'informations de marché au client, à la préparation de son dossier, à l'analyse comparative des offres et à la proposition d'un taux avantageux et/ou d'une banque dont la stratégie entre dans le projet personnel du client.

Commission du courtier
Le principe de la rémunération du courtier est posé par le code monétaire et financier, dans son article L. 519-1.

La loi MURCEF et l’article L.519-6 du code monétaire et financier disposaient qu’ « il est interdit à toute personne physique ou morale qui apporte son concours, à quelque titre que ce soit et de quelque manière que ce soit, directement ou indirectement, à l'obtention ou à l'octroi d'un prêt d'argent, de percevoir une somme représentative de provision, de commissions, de frais de recherche, de démarches, de constitution de dossier ou d'entremise quelconque, avant le versement effectif des fonds prêtés. ». Un courtier ne peut donc réclamer ses honoraires qu’après le déblocage des fonds prêtés ou la régularisation de l’acte authentique chez le notaire.

Des courtiers immobiliers :

78000 - IN&FI CREDITS VERSAILLES http://www.credit-immobilier-versailles-78.com
94100 - SENSIOBANK http://www.credit-immobilier-saint-maur.com


Voir toutes les newsletters :
www.haoui.com
Pour les professionnels : HaOui.fr